samedi 5 septembre 2020

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18, 15-20


 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.

Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »

Question

 Pourquoi est-il si difficile de pardonner? Dans notre communauté, y a-t-il un espace pour la réconciliation? De quelle manière?
Jésus dit: "Car partout où il y en a deux ou trois qui se rencontrent en Mon Nom, je suis aussi là parmi eux." Qu'est-ce que cela signifie pour nous aujourd'hui? 
Quel est l'équilibre entre le pardon et la protection des autres dont nous avons la responsabilité car «à la fois en tant qu'individus et en tant que société ou communauté, que signifie pardonner, oublier et toujours protéger les vulnérables?
Qu’est-ce que ces paroles de Jésus nous apprennent de ce que c’est que construire une communauté ?  De quelle façon Jésus est-il parmi nous lorsque nous sommes réunis en son nom ?

    Petit commentaire : Ensemble, faire mieux

 Pour mieux vivre ensemble, il est bon de nous aider les uns les autres à être chrétiens.

 En cette fin de semaine de la fête du Travail, nous célébrons la solidarité discrète qui fonde notre société. Une invitation de la part de Jésus va dans le même sens: nous investir pour maintenir vivant le lien entre les membres de notre communauté. L’expérience vécue ensemble au cœur de la pandémie, survenue au printemps dernier, démontre à quel point la solidarité sociale se tisse sur le plan personnel. Chaque petit geste peut entraîner des conséquences extrêmement positives. Plus qu’une manifestation dans les rues, la solidarité se vit selon nos possibilités, au fil des jours. Cette solidarité entre êtres humains est inséparable de Dieu. Nous sommes tous liés, les uns aux autres, tant dans le mal que dans le bien. Nous sommes solidaires, dans l’épreuve, mais aussi dans la joie.

L’Évangile et la première lecture pour leur part établissent des repères pour encourager des comportements qui favorisent le vivre ensemble. Lorsque deux ou trois personnes se mettent d’accord pour demander quelque chose à Dieu. Jésus est déjà au milieu d’elles. Voilà le visage divin de la solidarité. Cette facette du travail mérité d’être célébrée une fois par année. 


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