dimanche 12 septembre 2010

La parabole de la brebis perdue petit conte, réflexion

- Un, deux, trois…dix-sept, dix-huit, dix-neuf… trente-quatre, trente-cinq, trente-six…

- Jusqu’où veux-tu compter ainsi ? demande maman à Jérémie.

- Jusqu’à cent ! Je compte les moutons.

- Ah oui ? Tu cherches à t’endormir en comptant les moutons ?

Non, non… répond le jeune garçon. J’imagine que je suis un berger et que je compte mes brebis pour vérifier que mon troupeau est complet !

Comme dans la parabole racontée par Jésus ! Veux-tu lire ce récit dans la Bible avec moi ?

- Oh oui !

Maman prend la Bible posée sur la table et l’ouvre au chapitre 15 de l’évangile de Luc :

- Jésus leur dit cette parabole : Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre–vingt–dix–neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre–vingt–dix–neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.

- Dis-moi, maman, pourquoi Jésus compare-t-il les gens à des moutons ? Ce n’est pas très flatteur !

- D’abord, le pays dans lequel vit Jésus est pauvre et beaucoup d’habitants y élèvent des moutons pour leur laine, leur lait et leur viande. Tous ceux qui écoutent Jésus comprennent donc parfaitement la comparaison. De plus, les brebis ne sont ni très grandes, ni très fortes. Elles ont besoin d’être guidées et protégées. C’est le rôle du berger.

- Et Jésus est le Bon Berger, n’est-ce pas ?

- Tu as raison : Jésus nous aime, chacun, comme s’il n’avait que nous à aimer. À ses yeux, aucun de nous n’est trop petit ou trop insignifiant. Dès que nous avons besoin d’aide, lorsque nous sommes perdus, seuls ou abandonnés, Jésus est là pour nous secourir, nous aider à reprendre le bon chemin et mettre sa paix dans notre cœur. Et lorsque le Berger nous a portés sur ses épaules pour nous ramener à la bergerie, apprenons à rester près de Lui.

Source:WEB

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