Billets Jean-Marie Brocu, ptre.
LE CALME DE MAI
Chaque année, au cours du mois de mai, il se produit un
calme dans le monde énervé qui de douceur essaie de concurrencer l’égoïsme
habituel de la société d’aujourd’hui : c’est la fête des Mères.
Une maman, savons-nous vraiment ce que cela représente?
Saurons-nous jamais apprécier à sa juste valeur celle qui, un jour, nous a
transmis ce bien inestimable de la vie?
Une mère, c’est la générosité qui se donne sans arrêt. C’est
la tendresse toujours prête à consoler, à soulager et à guérir les grosses
comme les petites blessures.
Une mère, c’est aussi la douceur qui apaise les sautes
d’humeur, c’est l’amour qui pardonne les ingratitudes, qui oublie les
contrariétés.
Quel merveilleux trésor, qu’une maman! Que faisons-nous pour
elle en retour de son inlassable dévouement?
Bien sûr, on pense à maman le jour de la fête des M’ères; on
lui offre le traditionnel bouquet de fleurs; on fait du spécial.
Ce qui nous semble ``spécial``, c’est normal pour elle et ça
s’appelle l’amour.
Ce sentiment est buriné dans le cœur des mères. Même quand
vous aurez 50 ans et plus, que vous habiterez un pays lointain, votre mère va
toujours s’inquiéter de vous, 365 jours par année.
``Seigneur, tu as créé
des milliers d’étoiles dans le ciel et des milliers d’oiseaux; tu as créé des
milliers de poissons dans la mer et des milliers de coquillages; tu as créé de
milliers de fleurs sur la terre, mais tu m’as donné seulement une maman. Je
t’en remercie de tout cœur. Amen.``
Merci de m’avoir donné la vie.
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