mercredi 16 septembre 2015

Être parent.

Une fois mise en terre, la semence ne nous appartient plus.
Elle devient une sorte de mystère, un monde de liberté,
et elle obéit à sa propre vie.
Quand un homme a jeté la semence en terre,
qu’il dorme ou qu’il se lève, le jour et la nuit,
la semence germe et pousse, il ne sait comment.
d’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, puis plein de blé dans l’épi.
Il faut savoir respecter le mystère et la liberté du champ ensemencé.
Ce n’est rien d’autre en somme que respecter la vie.

Une fois mis au monde, nos enfants ne nous appartiennent plus.
Ils deviennent une sorte de mystère, un monde de liberté,
et ils obéissent à leur propre vie.
quand on est parent, qu’on dorme ou qu’on se lève, le jour et la nuit,
les enfants grandissent et se forment, on ne sait comment.
C’est à l’intérieur d’eux-mêmes que tout se passe;
une liberté qui s’exprime malhabilement d’abord,
puis la liberté s’affirme avec la personnalité,
puis plein d’actions dans la liberté.
Il faut savoir respecter le mystère
et la liberté de ceux qu’on a mis au monde.
Ce n’est rien d’autre, en somme, que de respecter la vie.
Laissez s’épanouir la vie de l’enfant,
c’est un peu cela être parent

Faut-il donc rester passif devant les enfants
pour en faire des hommes et des femmes dignes de ce nom?
Répondre oui, ce serait mal comprendre ce que veut dire faire confiance.
Faire confiance à la terre, c’est vivre à son rythme
en comprenant qu’il est inutile de lui faire violence.
Faire confiance à l’enfant, c’est vivre à son rythme
en comprenant qu’il n’a pas à devenir vous-mêmes mais lui-même.


 Tu es toujours la!

``Le Seigneur prend soin de nous``

Seigneur, quand j’ai frappé à ta porte pour te dire ma douleur, tu m’as ouvert et tu m’as écouté; tu étais là pour panser mes blessures.

Seigneur, quand les yeux pleins de joies et le cœur en fête, j’ai à nouveau frappé à ta porte pour te conter mon bonheur, tu étais encore là, tout fin prêt à m’écouter et à partager ma joie.

Seigneur, quand l’âme en peine et le cœur chaviré je me suis présentée à toi pour te dire mon péché, tu m’as accueilli à bras ouvert et à cœur ouvert. Tu as écouté ma misère et tu m’as pardonné.

Seigneur, tu es toujours là quand il le faut, toujours là quand on a besoin de toi, toujours là quand on est mal pris, toujours là quand ça va bien aussi, il suffit de frapper à la porte de ton cœur et tu réponds toujours, comme un père à son fils, comme un époux accueille son épouse, comme un ami reçoit son ami.

Seigneur, tu es toujours disponible. Il suffit de frapper à ta porte. Tu es là, sur le seuil, pour nous accueillir, Seigneur que je ne craigne jamais te déranger.

Source: Associés(es) Petites Franciscaines De Marie Baie Saint-Paul

Aucun commentaire: