Montée de Jésus au
ciel : la fête de l’Ascension
Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur disait
: `` Il fallait que s'accomplisse ce qui était annoncé par l'Écriture ; les
souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième
jour, et la conversion proclamée en son
nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par
Jérusalem. C'est vous qui en êtes les
témoins. Et moi, je vais envoyer sur
vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu'à ce
que vous soyez revêtus d'une force venue d'en haut. ``
Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les
mains, il les bénit. Tandis qu'il les
bénissait, il se sépara d'eux et fut emporté au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils
retournèrent à Jérusalem, remplis de joie.
Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.
Questions pour une
relecture
Quelle chance que nous
soit rapporté cet instant où Jésus ressuscité se sépare de ses disciples et
disparait à leurs yeux ! Désormais, il nous faut entrer dans une toute nouvelle
relation ; le langage devient plus intérieur.
1- Qu’en est-il de la culture de l’intériorité dans notre
établissement ?
2- Prenons-nous le temps de nous arrêter pour donner sens, pour `` devenir intelligent `` à ce qu’on vit ?
3- Face au culte de l’urgence, quels moyens développons-nous pour armer intérieurement les jeunes afin qu’ils soient capables d’un sain esprit critique ?
2- Prenons-nous le temps de nous arrêter pour donner sens, pour `` devenir intelligent `` à ce qu’on vit ?
3- Face au culte de l’urgence, quels moyens développons-nous pour armer intérieurement les jeunes afin qu’ils soient capables d’un sain esprit critique ?
4- Quelle parole de l’Écriture s’est accomplie pour moi ?
5- Quand ai-je dû témoigner en faveur de quelqu’un
6- Qu’ai-je reçu que l’on m’avait promis ?
7- Comment est-ce que je reçois la bénédiction de Dieu à la
fin de la messe ?
UNE PAROLE POUR
AUJOURD’HUI
1. Luc insiste sur la réalité corporelle du
Ressuscité. Ce n’est ni un fantôme ni un esprit qui n’a ni chair ni os. La
présence du Ressuscité est l’irruption du `` monde à venir``dans notre monde du
présent. Mais Jésus n’a pas contraint les siens qui le savaient mort à le
proclamer vivant par l’éblouissement soudain d’une évidence irrécusable. Il se
donne le temps de leur faire sentir sa présence revenue à eux sous un
mode tout nouveau, il leur laisse le temps de s’en étonner, d’en douter, d’y
réfléchir, d’en discuter entre eux, de s’ouvrir à elle. Jésus est venu à eux et
s’est fait reconnaître d’eux. Ils témoignent de ce qui leur est arrivé à eux :
leur vie est bouleversée. Ils vivent une vie nouvelle. ..
Nous-mêmes, comment comprenons-nous notre foi
en la résurrection de la `` chair `` (cf. le texte du Credo) ; comment
sommes-nous `` témoins``du Ressuscité dans notre vie de chaque jour ?
2. Sa résurrection a lieu `` selon les Écritures ``. Jésus
ressuscité a disparu dans son corps de chair élevé dans la gloire de Dieu, mais
il demeure présent dans le corps des Écritures. Il nous invite donc à prendre
le chemin des Écritures. `` Le Concile Vatican II recueille cette antique
tradition selon laquelle ``le corps du Fils est l’Écriture qui nous est
transmise`` – comme l’affirme saint Ambroise (In Lucam VI, 33) `` (Message du
Synode sur la Parole de Dieu). Luc nous dit que Jésus en apparaissant `` ouvrit
leur intelligence pour comprendre les Écritures ``.
Pouvons-nous nous
dire les uns aux autres comment le groupe biblique nous aide à mieux rencontrer
le visage du Ressuscité ?
3. Luc nous invite à réfléchir à notre vocation de témoigner
et d’annoncer la résurrection aujourd’hui là où nous vivons. Il le fait en
liant l’annonce à la conversion et au pardon des péchés, c’est-à-dire à une vie
semblable à celle de Jésus, une vie selon l’Évangile, bénie par le Christ
exalté dans la gloire. ..
Comment vivons-nous cette conversion
quotidienne ? Quelle place la bénédiction tient-elle dans notre existence de
chaque jour ?
La fête de
l’Ascension
Jésus n’est plus
visible, mais il est présent dans le cœur de ses amis qui, remplis de joie,
bénissent Dieu
La fête de l’Ascension, c’est la fin de la présence visible
de Jésus sur notre terre. Sa mission de Sauveur est accomplie, il retourne vers
son Père. C’est le dernier événement relaté dans les évangiles, mais ce n’est
pas la fin d’une histoire, plutôt le début d’une grande histoire, celle des
chrétiens. La suite est dans les actes des apôtres puis dans l’histoire de l’Église
jusqu’à nous-mêmes. Nous sommes aujourd’hui les acteurs de cette épopée.
La célébration de l’Ascension tourne donc notre regard vers
le monde où nous vivons. Là se construit patiemment et humblement, dans
l’amour, le Corps dont le dont est la Tête. Car le Seigneur n’a pas abandonné les siens. Il est au
contraire d’autant plus présent au milieu d’eux qu’il ne se trouve plus soumis
aux contraintes de la condition humaine, qui limitaient son action dans le
temps et dans l’espace*.
Sûrs de cette nouvelle présence, les disciples n’ont rien à
craindre dans le monde où le Ressuscité les envoie annoncer : `` Votre vocation
vous a tous appelés à une seule espérance. Il n’y a qu’un seul Corps et un seul
Esprit, un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père
de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous``.
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