Le Royaume de Dieu
Jésus n’a jamais voulu s’ingérer dans des royaumes temporels et des structures politiques. Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Il n’a jamais voulu être couronné roi terrestre et il s’est retiré à l’écart au moment où la foule voulait l’embarquer dans une démarche politique. Devant Pilate, Jésus affirme qu’il est le roi mais il ajoute tout de suite que son royaume n’est pas de ce monde.
le plus petit est le plus grand
le maître se fait serviteur,
le plus pauvre s’avère le plus riche
le dernier devient premier
C’est un gouvernement où les humbles, les doux et les cœurs purs forment le Conseil des ministres : leur influence est capitale, leur rôle est essentiel.
Ce sont les affamés et assoiffés de justice qui président le Conseil du Trésor.
Ce sont les pauvres et les marginaux qui distribuent les subventions et les commandites.
Ce sont les longanimes** et les miséricordieux qui font régner la justice.
Ce sont les artisans de paix qui assurent la sécurité publique et le bien-être social.
Le Royaume de Dieu appartient aux humbles et aux pauvres : pas de protocole compliqué, pas de limousines coûteuses, pas de représentations ou réceptions dispendieuses. Le seul programme politique de ce Royaume prône le partage et la confiance, le souci des autres et la compassion. En quelques mots, Jésus a bien résumé notre engagement et notre implication dans ce Royaume : Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : demain s’inquiétera de lui-même… Tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux.
Voilà le GOUVERNEMENT qui m’intéresse et le Parlement auquel j’adhère.
Revue Notre-Dame Du Cap (Mars 2011)
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