François de Sales
Issu d’une famille noble, il choisit le chemin de la foi en
consacrant sa vie à Dieu, il renonça à tous ses titres de noblesse. Il devint
l'un des théologiens les plus considérés au sein du christianisme. Ce grand
prêcheur accéda au siège d’évêque de Genève et il fonda l’ordre religieux de la
Visitation. Il exerça une influence marquante au sein de l'Église catholique
mais également envers les détenteurs du pouvoir temporel que furent, entre
autres, ses souverains, les ducs Charles-Emmanuel Ier et Victor-Amédée Ier de
Savoie et les rois Henri IV et Louis XIII de France.
Homme d’écriture, il laissa une somme importante d’ouvrages,
témoignage de sa vision de la vie. Il est considéré par l’Église catholique
comme étant le saint patron des journalistes et des écrivains, et cela en
raison de son usage précoce du progrès que constituait l’avènement de
l'imprimerie. Ses publications imprimées comptent parmi les tout premiers
journaux catholiques au monde.
Ce que j’aime, disait un jour Saint François
de Sales
Ce que j’aime, disait
un jour Saint François de Sales
En son langage gracieux,
Plus que tous les
trésors que ce bas monde étale,
Plus que tous les
trésors des cieux :
Oui, ce que j’aime
plus que la fleur qui se mire
Au bord des
transparentes eaux,
Plus que la brise qui
soupire,
Plus que le vol
sublime et les chants des oiseaux,
Plus que le flot
suivi par le flot qui l’efface
Et dont le murmure
m’endort,
Plus que les étoiles,
lueurs d’or
Écloses dans les
champs merveilleux de l’espace,
Plus que l’éclair
jetant dans le cœur du méchant
D’heureuses et vives
alarmes,
Plus que les yeux
bleus d’un enfant
Souriant à travers
ses larmes,
Plus que la lampe
d’or dont la vague lueur
Rayonne au fond du
sanctuaire,
Plus que les doux
moments d’extase et de prière
Que l’on passe près
du Seigneur,
Plus que le Paradis
où mon âme s’envole
Le Paradis où Dieu
m’attend,
Et plus que les
secrets de sa Sainte Parole
Qu’en silence mon
cœur entend,
Plus que son doux
sourire et que sa grâce même
Rayonnante toujours,
rayonnante en tout lieu,
Ce que j’aime, enfin,
ce que j’aime :
C’est la Volonté du Bon Dieu.
Source:WEB
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