mardi 25 septembre 2012


Sentinelle de l’invisible

Je veux te dire, MARIE …

Marie, je t’aime, toi cette femme toute simple, disponible, attentive, perspicace, pour reconnaître l’audace de Dieu. Tu es entrée dans le feu fou d’un amour qui ne voulait pas laisser l’humanité voguer à la dérive.

Marie, je te salue et te remercie d’avoir dit OUI en mon nom, au nom de mes sœurs et de mes frères, au nom de toute l’humanité. D’avoir dit OUI avec tous les risques de l’entreprise. D’avoir dit OUI avec toute ta confiance de croyante.

Marie, je te félicite de connaître, maintenant comme depuis le jour de ton OUI, l’alliance avec Dieu.  Je te félicite avec une secrète envie. Moi aussi je veux une place comme toi. Un bonheur semblable, non pour mon orgueil, mais pour mon bonheur.

Marie, j’envie surtout ta foi. Je voudrais ton regard pour reconnaître les approches de Dieu. Je voudrais une oreille fine comme la tienne, pour saisir les chuchotements de Dieu et pour m’émouvoir de ses déclarations d’amour. Je voudrais ta voix pour chanter avec ardeur que les pauvres et les humbles ne connaîtront pas la misère. Je voudrais ton cœur pour m’émerveiller éternellement, sans jamais pouvoir me lasser du Seigneur.

Marie, je suis heureux, heureuse de te redire : Tu es bénie entre toutes les femmes. Mais un jour, toutes les femmes seront bénies comme toi. Tu es bénie parmi tous les hommes, mais un jour tous les hommes seront bénis comme toi.

Marie, laisse-nous rêver à toi, belle auprès de Dieu, pour ne jamais cesser de marcher jusqu’à lui. Amen.

Jacqueline S. (Le Messager de Saint-Antoine Octobre 2012.)

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