Celui qui n'est pas contre nous est pour nous :
En ce temps-là, Jean, l'un des Douze, disait à Jésus: "Maître, nous avons vu quelqu'un expulser les démons en ton nom; nous l'en avons empêché, car il n'est pas de ceux qui nous suivent." Jésus répondit: "Ne l'en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi; celui qui n'est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d'eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-là. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t'en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s'éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t'en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t'en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas."Petit commentaire
L’Esprit souffle sur qui il veut
Le Seigneur est libre et maître de ses dons. Il fait reposer son Esprit sur qui il veut. Jésus nous invite aujourd’hui à résister à la tentation d’exclure quelqu’un et de vouloir tout maîtriser.
L'Esprit souffle où il veut et son action est parfois discrète, personnalisée, et parfois elle touche plusieurs personnes à la fois. Quoi qu'il en soit, on sait que l'Esprit agit souvent à travers nous sans trop que nous le sachions. Il se fait de bien belles choses dans nos paroisses par beaucoup de gens. Plusieurs sont impliqués en Église dans les divers champs de la pastorale, en l'occurrence la formation à la vie chrétienne des jeunes et des adultes, la prière et la célébration, la fraternité et l'engagement; d'autres sont engagés socialement et ce qu'ils font s'avère très utile à la communauté et véhicule de belles valeurs évangéliques. Il faut donc reconnaître tout ce qui se fait de bien dans nos milieux et l'encourager. À travers tous ceux et celles qui font du bien, Dieu agit et réalise son œuvre, car comme le dit Jésus : celui qui n'est pas contre nous est pour nous.
Comment peut-on faire du mal si l’on évoque le nom de Jésus ? La question paraît banale, mais il n’en est rien. Aimer Jésus, parler de Jésus, tout faire pour Lui, c’est bien la plus belle et noble chose qui soit. Les disciples ne comprennent pas qu’un homme fasse des miracles en expulsant des démons. Mais Jésus remet les choses en place. Nous avons à veiller aussi sur nos comportements afin de ne pas finir dans la géhenne de feu. Nous avons besoin de nous attacher fermement à Jésus pour Lui correspondre de plus en plus par tout notre être.
Tout vient de notre cœur qui parfois nous invite à mal
agir. Jésus utilise ici un langage imagé. « Si ta main t’entraîne au
péché, coupe-la. » Il est clair que nos membres ne sont pas responsables
de nos déviances, mais quand notre main tendue, est toujours prête à recevoir
et non à donner, elle reflète bien souvent notre manière d’agir. Notre pied
c’est l’homme debout, le pouvoir, mais aussi les chemins de la perversion, et
de la corruption. Nos yeux, nous nous servons de notre vision pour évaluer les
situations, les évènements, nous parlons aussi avec nos yeux, un malheur les
rend ternes, un bonheur les fait briller, la beauté leur donne envie, les fait
désirer, convoiter. Toutes ses choses arrivent à cause de notre cœur. Si notre
cœur est mauvais, tous nos membres même les plus petits agiront à l’encontre de
Dieu. Si nous sommes doux et humble de cœur, alors notre être tout entier sera
don de lui-même, à l’image et à la ressemblance de notre Seigneur et Maître
Jésus Christ.
- Peut-on dire de moi que je suis pour le Christ ?
- Qui pourrait-il m’arriver de mépriser parce que ses façons
de faire ne correspondent pas à ma manière de suivre Jésus? Comment est-ce que
je regarde ceux qui agissent pour le bien commun et qui ne sont pas chrétiens?
- Comment puis-je ne pas empêcher, mais encourager ceux qui
font des miracles à travers leur écoute, leur parole de confiance et
d’encouragement, voire leur geste de sympathie?
- Quelle activité, quelle personne, risque(nt) de me faire
chuter et dont il vaudrait mieux que je me coupe?
- Comment j’agis ou
je réagis devant les gens qui sont différents de moi; suis-je quelqu’un qui a
de nombreux préjugés ou qui sait voir ce qu’il y a de bons dans les autres
cultures, religions, etc?
- Dans quel groupe, dans quelle ‘gang’ je me sens bien? Ce
groupe favorise-t-il la paix et l’harmonie ou plutôt les rivalités et
l’exclusion?
- Suis-je capable d’identifier des attitudes, des
comportements qui, chez moi, m’entraînent ou entraînent d’autres au mal?
Suis-je capable de dépasser et de vaincre ces comportements non évangéliques?
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