En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : «
Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et
qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et
les places d’honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils
font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du
trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches
y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de
monnaie.
Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous
le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a
pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle
avait pour vivre. »
Petit commentaire DONNER UN PEU DE SOI-MEME
Ne pas attendre le million
La veuve de Sarepta n’a pas attendu que sa jarre de farine soit pleine pour nourrir le prophète Élie, et la veuve du Temple n’a pas attendu d’être riche pour faire son aumône. Au regard de Dieu, elles ont donné plus que les riches.
En ce dimanche, Jésus montre comme modèle une pauvre veuve.
Alors que tous ont donné de leur superflue, elle a donné tout ce qu’elle avait, elle a pris sur le peu qu’elle avait.
Alors depuis notre enfance, nos parents nous ont appris à nous tenir correctement à l’église et en dehors (et ils avaient bien raison !), il était alors hors de question de se rendre à la messe sans mettre les fameux “habits du dimanche”.
Voici qu’une pauvre veuve (presque un pléonasme pour l’époque) se rend au Temple, telle qu’elle est, pour y déposer quelque chose. Quoi donc ? Des bijoux hérités de sa famille ou de celle de son défunt mari ? Une richesse cachée jusqu’à ce jour en dessous d’un matelas ? Et bien non, puisque l’évangile nous dit qu’elle est pauvre !
Certes, mais un pauvre peut donner autrement, non ? Il peut se donner, il peut entrer aussi dans le clergé ou dans un ordre. Encore aujourd’hui, dans certains pays, les parents envoient au temple, à la synagogue ou au lieu de culte de leur religion l’un ou l’autre enfant pour qu’il échappe à la misère et qu’eux-mêmes parviennent à subvenir un minimum aux besoins du reste de la famille. Mais à l’époque, qui pouvait bien vouloir de cette femme ? Alors, comme le souligne le Christ, elle se donne autrement, elle donne le tout petit peu qu’elle a. Cela étant, nous constatons que là où la richesse endurcit généralement le cœur, la pauvreté révèle souvent un cœur généreux, un cœur ouvert sur les autres, sur le monde, sur Dieu.
Bon dimanche et ayons la générosité ancrée au cœur, ne
donnons pas uniquement du superflu… mais aussi de l’essentiel, de
l’indispensable.
Thierry Larcher
Questions :
1) Quel était le
rôle des scribes à l'époque de Jésus ?
2) Que reproche
Jésus aux scribes ?
3) Concernant les
scribes, de quoi les disciples doivent-ils se méfier ?
4) Quel autre modèle, Jésus propose-t-il à ses
disciples ?
5) A votre avis,
la pauvre veuve du temple était-elle jeune ou vieille ?
6) En quoi la pauvre
veuve est-elle un modèle pour nous ?
7) Quels sont ces modèles qui aujourd'hui nous
séduisent consciemment ou inconsciemment?
8) Contre quels
modèles, Jésus nous met-il en garde ?
9) Citez l'un ou l'autre modèle que Jésus vous
recommande.
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