Il y a longtemps, vivait un bon jeune homme qui
s’appelait Martin. Par un très froid matin d’hiver, le jeune Martin retournait
chez lui après avoir été longtemps parti. Pour ce faire, il devait traverser
une petite ville entourée d’un grand mur. Il se dirigeait vers la ville sur son
beau cheval fier. Il portait une armure étincelante et son casque brillait. Son
beau manteau rouge était doublé de laine d’agneau. Il avait gelé cette nuit-là,
mais son manteau le gardait au chaud. Il ne sentait pratiquement pas le froid.
Là-haut dans le ciel, l’étoile du soir brillait pour le guider chez lui.
Quand il approcha des portes de la ville, il vit un
pauvre homme, un mendiant, vêtu de vêtements en haillons, il était presque nu.
L’homme tremblait de froid, mais personne ne venait l’aider. Dans ces yeux, la
lumière de l’étoile du soir se reflétait.
En voyant cela, Martin sentit son cœur se remplir de
compassion. Il se dirigea droit vers le pauvre homme et enleva son manteau
rouge. Et avec un seul coup d’épée, il coupa le beau manteau en deux. Il
enveloppa la moitié du manteau autour des épaules de l’homme qui avait si froid
et l’autre autour de ses épaules à lui.
Les gens du village regardaient la scène avec
stupéfaction, ils étaient touchés par la bonté de Martin. Martin retourna chez
lui le cœur en paix. Après avoir mangé un bon souper avec sa famille, il donna
de bonnes pommes sucrées à son cheval pour le remercier de l’avoir porté
pendant son long voyage.
Cette nuit-là, Martin fit un rêve. Il entendait
cogner à la porte de sa maison. Dans son rêve, il se leva pour aller ouvrir, et
une lumière brillante l’aveugla. Un être de lumière se tenait devant lui. Il
portait la moitié de son manteau qu’il avait donné au mendiant et dans ces yeux
brillait la lumière de l’étoile du soir, la lumière du Divin, que nous portons
tous en nous. Martin se frotta les yeux. Il réalisa qu’il ne dormait plus, mais
qu’il se tenait vraiment à la porte de sa maison et le vent froid lui fouettait
le visage. Il referma la porte et vit que son grand manteau rouge doublé de
laine d’agneau était accroché à côté de la porte, les deux morceaux avaient été
réunis à nouveaux avec une belle couture d’or au milieu.
Après cette nuit-là, Martin devint lui aussi un être
de lumière. Martin dévoua sa vie à s’occuper des pauvres, à s’assurer qu’ils
avaient suffisamment de nourriture, un logis et des vêtements chauds. Et en
vieillissant, la lumière de l’étoile du soir brillait dans ses yeux et dans son
visage, et sa lumière était claire et étincelante, et elle se reflète encore
aujourd’hui sur le monde.
On peut la voir dans chacune des flammes des
chandelles.
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