Cette fête en mémoire de Kateri Tekakwitha nous offre l’occasion de réfléchir aux relations que nous entretenons avec nos frères et sœurs autochtones, de prier pour eux et avec eux et de nous ouvrir à la richesse de leurs cultures et de leurs spiritualités. Kateri peut-elle être cette femme inspirante susceptible de nous aider à découvrir et à mieux comprendre les Premiers Peuples dont elle faisait partie ? Peut-elle nous aider à bâtir des ponts entre nos différentes cultures autochtones et allochtones pour apprendre à mieux nous apprécier ? À instaurer la solidarité et la fraternité entre nous ? Faisons appel à elle pour qu’elle nous guide jusqu’à la source du Grand Mystère afin que nous y puisions ce dont nous avons besoin pour marcher dans la justice et vers la réunion de nos peuples. (Extraits)
Après bien des péripéties, elle trouve
refuge à la mission jésuite Saint-François-Xavier sur
le Saint-Laurent. Là elle mènera une vie de prière et de travail exemplaire.
Elle y mourra en 1680.
Tekakwitha, née en 1656 à Ossernenon
(USA), était fille d’un chef mohawk et d’une algonquine catholique, baptisée et
éduquée par des missionnaires français. La variole la priva à quatre ans de sa famille,
et elle-même resta défigurée et handicapée des suites de l’infection. Adoptée
par un parent chef d’une tribu voisine, elle affermit sa foi et fut baptisée
par un missionnaire à l’âge de vingt ans. Marginalisée et menacée par sa
famille, qui ne comprenait pas sa conversion, elle échappa à leur persécution
et fonda à Kahnawake une communauté d’indiens chrétiens, vivant dans la prière,
la pénitence et le soin des malades. Elle mourut en 1680, invoquant Jésus,
après avoir fait vœu de chasteté l’année précédente. La tradition affirme que
ses cicatrices disparurent pour faire place à un beau visage, et qu’à son
enterrement de nombreux malades furent guéris. Son procès en canonisation fut
ouvert en 1884, Pie XII la proclama vénérable en 1943 et Jean-Paul II
bienheureuse en 1980 (fête le 14 juillet). Canonisée le 21 octobre 2012 à Rome.
Elle occupe une place particulière dans la dévotion des amérindiens catholiques
du Canada et des Etats-Unis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire