À mon réveil, ce matin, trois mots me sont venus qui
me restent gravés à l’esprit et au cœur : porteur de feu, depuis, j’essaie d’en trouver le sens et la
cohérence.
À la préhistoire, l’homme premier a découvert le feu
et a pris soin que jamais ne s’éteigne la flamme vitale afin qu’elle se
perpétue jusqu’à nos jours.
L’athlète allume son flambeau à Athènes, et va
le relayer à d’autres athlètes afin de
transmettre un message de paix et d’amitié tout au long du parcours vers le
pays hôte des Jeux olympiques.
Le feu dans les chaumières pour éclairer,
réchauffer, cuisiner, se rassembler.
La foudre, les incendies, les feux de forêt qui
détruisent tout sur leur passage, ne laissant que des ruines et désolation. La
guerre, les bombes.
Être tout feu tout flamme. Avoir le feu sacré. Avoir
un cœur de feu.
Dans l’Évangile : la Pentecôte marque la
révélation de l’Esprit aux apôtres :
<< Il est apparut aux onze, pendant qu’ils
étaient à table; et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur,
parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. Puis il leur
dit : Allez par tout le monde, et
prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera
baptisé sera sauvé.>> (Marc 16, 15-16)
Et c’est ainsi que depuis, par l’onction et par les
grâces rattachées à son sacerdoce, le prêtre, et tous les fidèles à sa suite
deviennent porteurs de feu. Sa voix se faisant entendre par toute la terre et
ses paroles de vie éternelle aux quatre coins qui crucifient le monde.
<<N’éteignez pas l’Esprit
N’éteignez pas trop vite
La flamme qui vacille
Sur la mèche fragile
Où brille encore un peu de vie!
N’éteignez pas!>> -Robert Lebel
André Bisaillon
Le Messager de Saint-Antoine Avril 2023
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