Celui qui rame dans le sens du courant fait rire les
crocodiles.
Quiconque taquine un nid de guêpes doit
savoir courir.
C’est en essayant encore et encore qu’un singe apprend à bondir.
Le coassement des grenouilles n’empêche pas un éléphant de boire.
Même si le gnou mange l’herbe, elle continue de pousser.
Le lion dort avec ses dents.
Traverse la rivière avant d’insulter le crocodile.
Ne te laisse pas lécher par qui peut t’avaler.
Là où est le cœur, les pieds n’hésitent pas à aller.
Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
Pour se réconcilier, on n’apporte pas un couteau qui tranche, mais une aiguille
qui coud.
Quand tu marches, le pagne dure; quand tu es assis, le pagne s’use.
Dieu n’a fait qu’ébaucher l’homme; c’est sur terre que chacun se crée.
Le lion a beau avoir quatre pattes, il ne peut emprunter qu’un chemin à la
fois.
Le soleil n’ignore pas un village parce qu’il est petit.
Il faut tout un village pour élever un enfant.
Le mensonge donne des fleurs, non des fruits.
Un seul doigt ne peut prendre un caillou.
Le fleuve fait des détours parce que personne ne lui montre le chemin.
On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser.
Le bœuf ne se vante pas de sa force devant l’éléphant.
Le cœur amer mange son maître.
Même le poisson qui vit dans l’eau a soif.
Un grain de maïs a toujours tort devant une poule.
Abbé Denis Villeneuve,
prêtre et directeur de la revue.
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