Jésus qui m’as brûlé le cœur au carrefour des Écritures,
Ne permets pas que leur blessure en moi se ferme :
Tourne mes sens à l’intérieur, force mes pas à l’aventure,
Pour que le feu de ton bonheur à d’autres prenne!
Pour la fraction qui te révèle,
Je la revois : elle étincelle de toi, seul Maître!
Fais que je sorte dans le soir
Où trop des miens sont sans nouvelle,
Et par ton nom dans mon regard, fais-toi connaître!
Leurs yeux ne t’ont jamais trouvé,
Tu n’entres plus dans leur auberge,
Et chacun dit :``Où donc irais-je
Si Dieu me manques?``
Mais ton printemps s’est réveillé
Dans mes sarments à bout de sève,
Pour que je sois cet étranger
Brûlant de Pâques!
(Didier Rimaud, &CNPL liturgie des heures 11. P.394)
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