Sainte Claire d'Assise La famille
franciscaine
fête de Sainte Claire d'Assise le 11 août 2012
Qui est Claire ?
Naissance et jeunesse de Claire
Claire naît à Assise en 1193. Elle est la fille aînée
d'Offreducio de Favarone, noble chevalier de la ville et d'Ortolana. Claire
accueille la foi que sa mère lui transmet. Très tôt, elle se montre attentive
aux pauvres avec lesquels elle partage volontiers ce qu'elle a. Elle cherche
aussi la solitude et le silence pour prier Dieu.
Claire devient Sœur
Claire
Un jour de 1210, Claire entend François d'Assise prêcher à
la cathédrale. Séduite par sa vie évangélique, elle le rencontre plusieurs fois
secrètement. Elle s'ouvre à lui de l'appel qu'elle entend à une vie simple
toute donnée à Dieu. Le soir de la fête des Rameaux, en 1212, Claire s'enfuit
de chez elle et se rend à la Portioncule. François lui remet l'habit des
Pénitents Elle se consacre à Dieu en promettant de suivre le Christ. Comme
François, elle choisit l’Évangile comme règle de vie. Claire rencontre
l'opposition de sa famille qui veut lui faire renoncer de force à son projet.
Elle résiste.
Les débuts à Saint-Damien
Claire passe quelques semaines dans un monastère de
Bénédictines puis dans une autre communauté où sa soeur la rejoint. Insatisfaites,
elles décident, sur les conseils de François, de s'installer près de l'église
Saint-Damien. Rapidement, de nombreuses jeunes femmes les rejoignent. Ensemble,
dans le retrait, elles mènent une vie simple et fraternelle, rythmée par la
prière. Chacune travaille selon ses capacités. L'ordre des "Pauvres
Dames" ou des Clarisses est né. Claire est nommée abbesse de la
communauté. Elle exerce sa responsabilité comme un service, attentive à chacune
de ses soeurs et à l’unité de toutes. En 1216, elle obtient du Pape, le
"Privilège de la Pauvreté" Ainsi, l'originalité de son projet de vie
est officiellement reconnue par l'Église.
Au fil des jours
L’Évangile au
quotidien
Rompant avec la hiérarchie sociale de son temps, Claire se
considère comme la servante de ses soeurs. Avec joie, elle lave les pieds des
soeurs qui rentre de quête, accomplit les travaux les plus humbles, se lève la
nuit pour veiller à ce qu’aucune n’ait froid.
Grève de la faim
Le pape interdit un jour l’accès des prédicateurs à St
Damien sans sa permission. Lorsque Claire comprend que ses soeurs ne pourront
plus entendre la Parole de Dieu, elle renvoie aussitôt tous les frères que
François avait mis à sa disposition, " refusant de garder les quêteurs qui
apportaient le pain du corps, puisqu’elle ne pouvait plus garder ceux qui
l’approvisionnaient en nourriture pour l’âme " A cette nouvelle, le pape
revient sur sa décision.
A la source de la
joie
Chaque jour, Claire consacre de longs moments à la prière
silencieuse. Elle regarde le Seigneur et se laisse regarder par lui. Quand elle
retrouve ses soeurs, sont visage leur paraît plus clair et plus beau que le
soleil et ses paroles sont remplies d’une merveilleuse douceur.
Le don de la
fraternité
Très vite, la vie évangélique de Claire séduit et attire.
Des communautés adoptent sa forme de vie et d’autres se créent. Les frères de
François, qui parcourent l'Europe, contribuent à cette expansion. En 1234,
Agnès, fille du roi de Bohême, fonde un monastère à Prague. Elle écrit
plusieurs fois à Claire pour lui demander conseil. C’est le début d’une grande
amitié.
Un accueil sans
limite
Enfants et papes, riches et pauvres, petits et grands,
habitants d'Assise, viennent chercher auprès de Claire et de ses soeurs écoute
et réconfort. Elle apaise, réconcilie et rend la joie de vivre. Sa propre
expérience de la maladie la rend encore plus sensible et attentive. Avec une
confiance inébranlable, elle présente à Dieu les besoins de tous ceux qu’elle
rencontre.
La fin de sa vie
Le pape apprend que Claire est très malade. Elle va bientôt
mourir. Il lui rend visite le 9 août ; il approuve la règle de vie qu’elle a
écrite, fruit de 40 ans d’expérience.
Entourée par ses soeurs et les premiers compagnons de
François, Claire meurt le 11 août 1253 en remerciant Dieu : " Béni
sois-tu, Seigneur, de m’avoir créée ! "
Elle laisse derrière elle quelque 150 monastères qui se
réclament de son esprit.
Son rayonnement est tel que l’Église la déclare sainte en
1255.
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