vendredi 10 août 2012


Sainte Claire d'Assise  La famille franciscaine
fête de Sainte Claire d'Assise le 11 août 2012

Qui est Claire ?

Naissance et jeunesse de Claire
Claire naît à Assise en 1193. Elle est la fille aînée d'Offreducio de Favarone, noble chevalier de la ville et d'Ortolana. Claire accueille la foi que sa mère lui transmet. Très tôt, elle se montre attentive aux pauvres avec lesquels elle partage volontiers ce qu'elle a. Elle cherche aussi la solitude et le silence pour prier Dieu.

Claire devient Sœur Claire

Un jour de 1210, Claire entend François d'Assise prêcher à la cathédrale. Séduite par sa vie évangélique, elle le rencontre plusieurs fois secrètement. Elle s'ouvre à lui de l'appel qu'elle entend à une vie simple toute donnée à Dieu. Le soir de la fête des Rameaux, en 1212, Claire s'enfuit de chez elle et se rend à la Portioncule. François lui remet l'habit des Pénitents Elle se consacre à Dieu en promettant de suivre le Christ. Comme François, elle choisit l’Évangile comme règle de vie. Claire rencontre l'opposition de sa famille qui veut lui faire renoncer de force à son projet. Elle résiste.
Les débuts à Saint-Damien
Claire passe quelques semaines dans un monastère de Bénédictines puis dans une autre communauté où sa soeur la rejoint. Insatisfaites, elles décident, sur les conseils de François, de s'installer près de l'église Saint-Damien. Rapidement, de nombreuses jeunes femmes les rejoignent. Ensemble, dans le retrait, elles mènent une vie simple et fraternelle, rythmée par la prière. Chacune travaille selon ses capacités. L'ordre des "Pauvres Dames" ou des Clarisses est né. Claire est nommée abbesse de la communauté. Elle exerce sa responsabilité comme un service, attentive à chacune de ses soeurs et à l’unité de toutes. En 1216, elle obtient du Pape, le "Privilège de la Pauvreté" Ainsi, l'originalité de son projet de vie est officiellement reconnue par l'Église.

Au fil des jours

L’Évangile au quotidien

Rompant avec la hiérarchie sociale de son temps, Claire se considère comme la servante de ses soeurs. Avec joie, elle lave les pieds des soeurs qui rentre de quête, accomplit les travaux les plus humbles, se lève la nuit pour veiller à ce qu’aucune n’ait froid.

            Grève de la faim

Le pape interdit un jour l’accès des prédicateurs à St Damien sans sa permission. Lorsque Claire comprend que ses soeurs ne pourront plus entendre la Parole de Dieu, elle renvoie aussitôt tous les frères que François avait mis à sa disposition, " refusant de garder les quêteurs qui apportaient le pain du corps, puisqu’elle ne pouvait plus garder ceux qui l’approvisionnaient en nourriture pour l’âme " A cette nouvelle, le pape revient sur sa décision.

A la source de la joie

Chaque jour, Claire consacre de longs moments à la prière silencieuse. Elle regarde le Seigneur et se laisse regarder par lui. Quand elle retrouve ses soeurs, sont visage leur paraît plus clair et plus beau que le soleil et ses paroles sont remplies d’une merveilleuse douceur.

Le don de la fraternité

Très vite, la vie évangélique de Claire séduit et attire. Des communautés adoptent sa forme de vie et d’autres se créent. Les frères de François, qui parcourent l'Europe, contribuent à cette expansion. En 1234, Agnès, fille du roi de Bohême, fonde un monastère à Prague. Elle écrit plusieurs fois à Claire pour lui demander conseil. C’est le début d’une grande amitié.

Un accueil sans limite

Enfants et papes, riches et pauvres, petits et grands, habitants d'Assise, viennent chercher auprès de Claire et de ses soeurs écoute et réconfort. Elle apaise, réconcilie et rend la joie de vivre. Sa propre expérience de la maladie la rend encore plus sensible et attentive. Avec une confiance inébranlable, elle présente à Dieu les besoins de tous ceux qu’elle rencontre.

La fin de sa vie

Le pape apprend que Claire est très malade. Elle va bientôt mourir. Il lui rend visite le 9 août ; il approuve la règle de vie qu’elle a écrite, fruit de 40 ans d’expérience.
Entourée par ses soeurs et les premiers compagnons de François, Claire meurt le 11 août 1253 en remerciant Dieu : " Béni sois-tu, Seigneur, de m’avoir créée ! "
Elle laisse derrière elle quelque 150 monastères qui se réclament de son esprit.
Son rayonnement est tel que l’Église la déclare sainte en 1255.

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