jeudi 8 janvier 2015

Méditation

Seul un grand esprit de sacrifice permet de sauvegarder et de perfectionner la communion familiale. Elle exige en effet une ouverture généreuse et prompte de tous et de chacun à la compréhension, à la tolérance, au pardon, à la réconciliation. Aucune famille n’ignore combien l’égoïsme, les dissensions, les tensions, les conflits font violence à la communion familiale et peuvent même parfois l’anéantir : c’est là que trouvent leur origine les multiples et diverses formes de division dans la vie familiale. Mais, en même temps, chaque famille est toujours invitée par le Dieu de paix à faire l’expérience  joyeuse et rénovatrice de la ‘’réconciliation``, c’est-à-dire de la communion restaurée, de l’unité retrouvée.

Saint Jean Paul 11,
Familiaris Consortio, &21

1- Question pour susciter la réflexion

2- À quel moment me suis-je vraiment senti pardonné et réconcilié avec une autre personne? Comment est-ce que je sais que cette personne m’a pardonné?
En se rappelant qu’aller se faire confesser non seulement nous réconcilie avec Dieu mais aussi donne la grâce d’être une meilleure personne, quelle fréquence avec laquelle notre famille devrait d’y aller?

3- Quand il existe un désaccord entre moi et une aitre personne, qu’est-ce que cela prend pour nous réconcilier? Comment puis-je pardonner quand l’autre personne n’est pas désolée?

4- Est-ce que se réconcilier signifie que je dois penser que ce qui a été fait est juste?

5- En se rappelant que le fruit du pardon de Dieu est que nous nous rapprochions de lui un peu  plus, comment puis-je faire savoir à ceux à qui j’ai pardonné (ou ceux à qui j’ai fait mal) que je veux me rapprocher un peu plus d’eux?

Extrait revue Columbia des chevaliers de Colomb Janvier 2015 

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