La petite fille dont je vais vous parler s'appelle
Santi. Elle habite bien loin de chez vous, en Chine. Santi est petite pour son
âge, fluette et hélas! aveugle. Mais pour son plus grand bonheur, elle a un
frère aîné qui l'aime de tout son coeur. Le soir, lorsqu'il rentre, il vient
s'asseoir à côté d'elle et la distrait. Il lui raconte ce qu'il a fait et vu
pendant la journée et répond patiemment à toutes ses questions. Il essaie aussi
de lui expliquer ce qu'elle ne comprend pas.
- Ne sois pas triste, petite soeur, lui répète-t-il souvent, je suis tes yeux.
Un jour, Santi soupire:
- Oh! Fong, j'aimerais tellement voir une fois quelque chose que tu n'as pas vu et pouvoir ensuite te l'expliquer.
- Cela risque bien de ne jamais arriver, répond Fong après un moment de réflexion.
Fong a maintenant dix ans; et on l'envoie passer l'été chez son oncle: il doit aider à faire les foins. Le temps paraît bien long à la petite Santi. Maman a trop de travail pour pouvoir s'occuper d'elle et papa quitte la maison de très bonne heure et ne rentre que tard le soir. Aussi Santi passe-t-elle ses journées seule, assise tristement sur son petit tabouret. Souvent elle se dit: « Si seulement il pouvait arriver une fois un événement particulier, pour que j'aie quelque chose à raconter à Fong à son retour. »
Cet après-midi, Santi est assise comme d'habitude devant la porte; elle entend tout à coup une voix étrangère, puis celle de sa mère qui dit:
- Santi, une visite pour toi!
Santi est timide et redoute un peu les étrangers.
Mais la voix qu'elle a entendue est si chaleureuse, si agréable, que Santi est vite à l'aise.
- Je suis une missionnaire, dit l'étrangère. Et elle se met à parler à la petite aveugle de l'amour de Dieu, et aussi du Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, et de son sacrifice à Golgotha.
Santi écoute attentivement: tout est nouveau pour elle. Lorsque la dame part, Santi lui demande de revenir bientôt. Et pendant tout l'été, la dame vient presque chaque jour raconter à Santi quelque récit de la vie du Sauveur.
Puis quand Santi se retrouve seule, elle repasse dans son esprit ce qu'elle a entendu.
Et un jour, le Seigneur Jésus ouvre son coeur: Santi peut alors remercier Dieu pour son grand amour et remercier le Seigneur Jésus d'être mort pour elle aussi, la petite Santi aveugle. Qu'elle est heureuse maintenant!
La fin de l'été ramène Fong à la maison. Le premier jour déjà, il vient s'asseoir à côté de sa petite soeur pour lui raconter tout ce qu'il a vu, entendu et fait. Il y a tant à dire.
- Et toi, petite soeur, qu'as-tu fait cet été? demande-t-il ensuite. Il est sûr qu'elle va lui dire qu'elle n'a rien fait, qu'elle est restée assise comme toujours à sa place devant la maison, et qu'elle a attendu son retour. Mais à son étonnement, elle commence:
- Oh! Fong, j'ai eu un été merveilleux! Une dame est venue presque tous les jours et elle m'a parlé du Seigneur Jésus.
Et voilà Santi qui commence à raconter à son grand frère tout ce qu'elle a entendu, tout ce qui remplit son coeur. Elle lui confie aussi que le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, est devenu son Sauveur et son Seigneur.
Fong est suspendu à ses lèvres. Il réfléchit. Depuis longtemps il sent que lui aussi a besoin d'un Sauveur. Il pose un regard plein d'amour sur sa chère petite soeur aveugle et, prenant son visage entre ses deux mains, il dit:
- Santi, ma petite Santi, tu as vu quelque chose que moi je n'ai pas vu. Ton souhait est exaucé. Tu as vu... le Sauveur du monde!
Oui, Santi a vu le Sauveur du monde. Elle l'a vu, lui la lumière du monde et elle l'a reçu. Sa vie a maintenant un sens. Elle peut être désormais une lumière pour son Sauveur qui l'a employée pour amener à Lui son cher Fong.
- Ne sois pas triste, petite soeur, lui répète-t-il souvent, je suis tes yeux.
Un jour, Santi soupire:
- Oh! Fong, j'aimerais tellement voir une fois quelque chose que tu n'as pas vu et pouvoir ensuite te l'expliquer.
- Cela risque bien de ne jamais arriver, répond Fong après un moment de réflexion.
Fong a maintenant dix ans; et on l'envoie passer l'été chez son oncle: il doit aider à faire les foins. Le temps paraît bien long à la petite Santi. Maman a trop de travail pour pouvoir s'occuper d'elle et papa quitte la maison de très bonne heure et ne rentre que tard le soir. Aussi Santi passe-t-elle ses journées seule, assise tristement sur son petit tabouret. Souvent elle se dit: « Si seulement il pouvait arriver une fois un événement particulier, pour que j'aie quelque chose à raconter à Fong à son retour. »
Cet après-midi, Santi est assise comme d'habitude devant la porte; elle entend tout à coup une voix étrangère, puis celle de sa mère qui dit:
- Santi, une visite pour toi!
Santi est timide et redoute un peu les étrangers.
Mais la voix qu'elle a entendue est si chaleureuse, si agréable, que Santi est vite à l'aise.
- Je suis une missionnaire, dit l'étrangère. Et elle se met à parler à la petite aveugle de l'amour de Dieu, et aussi du Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, et de son sacrifice à Golgotha.
Santi écoute attentivement: tout est nouveau pour elle. Lorsque la dame part, Santi lui demande de revenir bientôt. Et pendant tout l'été, la dame vient presque chaque jour raconter à Santi quelque récit de la vie du Sauveur.
Puis quand Santi se retrouve seule, elle repasse dans son esprit ce qu'elle a entendu.
Et un jour, le Seigneur Jésus ouvre son coeur: Santi peut alors remercier Dieu pour son grand amour et remercier le Seigneur Jésus d'être mort pour elle aussi, la petite Santi aveugle. Qu'elle est heureuse maintenant!
La fin de l'été ramène Fong à la maison. Le premier jour déjà, il vient s'asseoir à côté de sa petite soeur pour lui raconter tout ce qu'il a vu, entendu et fait. Il y a tant à dire.
- Et toi, petite soeur, qu'as-tu fait cet été? demande-t-il ensuite. Il est sûr qu'elle va lui dire qu'elle n'a rien fait, qu'elle est restée assise comme toujours à sa place devant la maison, et qu'elle a attendu son retour. Mais à son étonnement, elle commence:
- Oh! Fong, j'ai eu un été merveilleux! Une dame est venue presque tous les jours et elle m'a parlé du Seigneur Jésus.
Et voilà Santi qui commence à raconter à son grand frère tout ce qu'elle a entendu, tout ce qui remplit son coeur. Elle lui confie aussi que le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, est devenu son Sauveur et son Seigneur.
Fong est suspendu à ses lèvres. Il réfléchit. Depuis longtemps il sent que lui aussi a besoin d'un Sauveur. Il pose un regard plein d'amour sur sa chère petite soeur aveugle et, prenant son visage entre ses deux mains, il dit:
- Santi, ma petite Santi, tu as vu quelque chose que moi je n'ai pas vu. Ton souhait est exaucé. Tu as vu... le Sauveur du monde!
Oui, Santi a vu le Sauveur du monde. Elle l'a vu, lui la lumière du monde et elle l'a reçu. Sa vie a maintenant un sens. Elle peut être désormais une lumière pour son Sauveur qui l'a employée pour amener à Lui son cher Fong.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire