- Je te salue, je te reconnais. Il y a un lien entre toi et moi, je te nomme par ton nom. Nous avons quelque chose en commun, un peu comme tous ceux qui partagent le même chemin, comme les marcheurs de Dieu, comme les pèlerins de la paix, comme des serviteurs de Dieu. N’est-ce pas déjà par là que tu es image de toute l’Eglise ?
- Marie : ton nom qui veut dire à la fois « Dame », femme importante (alors que toi-même tu te veux simplement au service du Seigneur, mais Dieu élève les humbles) et aussi « celle qui voit », qui perçoit en profondeur le sens des choses. N’est-ce pas justement là ta grandeur, dans cette perception de la vraie échelle des valeurs aux yeux de Dieu ? Et ce nom (en prénoms simples, dérivés ou composés) me met en communication, en communion avec tant d’autres, hommes et femmes…
- Pleine de grâce, pleine de beauté : ce qu’il y a de beau en toi, ce qui est courant de vie, de vie divine qui passe par toi, qui rayonne en toi.
- Le Seigneur est avec toi : comme l’ange, je reconnais et j’exprime que Dieu est présent dans ta vie, comme il l’était pour Moïse, pour Jérémie, comme Jésus l’annonce pour ses disciples à la fin de l’évangile selon saint Matthieu.
- Tu es bénie entre toutes les femmes : Elisabeth te l’a dit, à toi, l’humble servante, mais je le crois aussi : tu es choisie, comme nous le sommes tous, par l’amour de Dieu, qui espère une réponse et une action, selon nos circonstances particulières de vie. Toi, tu as entériné ce choix, avec toutes les conséquences qui pouvaient en découler, et par là, tu es première parmi nous.
- Et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni : tu l’as porté et mis au monde, lui, le Béni. Et nous pouvons, comme toi, Image de l’Eglise, continuer à le mettre au monde.
- Sainte Marie : c’est par tout ce qui précède que tu es sainte, que tu vis de Dieu, que tu participes à sa sainteté. « Tous les âges te diront bienheureuse. »
- Mère de Dieu : pour moi, Jésus n’est pas seulement homme : Dieu se montre, se révèle, se rend présent en lui.
- Prie pour nous : ce n’est pas toi qui serais comme une déesse, accordant arbitrairement telle ou telle faveur, mais c’est dans la communion des saints que je m’adresse à toi (comme quand quelqu’un dit : « Je prie pour toi » ou « Je prie avec toi »), et, à propos de communion, ce n’est pas que pour moi que je prie, c’est « pour nous ».
- Pauvres pécheurs : nous reconnaissons nos limites, nos faiblesses, nos besoins d’aides pour pouvoir répondre à l’amour de Dieu. Mais, au fond, si nous sommes pauvres, ne sommes-nous pas déjà en route vers la première béatitude ?
- Maintenant et à l’heure de notre mort : en ce moment-ci, qui est le plus important, puisque c’est le seul sur lequel nous ayons prise, et aussi à ce moment essentiel qu’est la fin de notre vie sur la terre.
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