Le mois de janvier est une des périodes les plus sombres de
l’hiver. Noël est derrière nous; les guirlandes sont éteintes. Une année
nouvelle commence, certes, mais nous y entrons comme la nuit. Heureusement, une
parole s’est manifestée (c’est le sens du mot épiphanie) : le Christ, lumière
du monde, éclaire nos pas.
Comment entrer dans ce mystère? Un soir, avec toute la
famille réunie, on éteint les lampes et on fait silence dans le noir. Un parent
demande aux enfants de penser à tout ce qu’ils souhaitent laisser derrière eux :
ce qu’ils n’ont pas aimé l’an dernier, ce qui pèse sur le cœur, ce qui est ``noir``
en eux. On accueille les paroles mais aussi les silences de chacun.
Puis on invite un enfant à allumer une bougie. Une seule. On
laisse sa clarté révéler les visages, en rappelant qu’une lumière a aussi surgi
en chacun : Noël est passé, mais son espérance, Jésus ne passera jamais. À
elle seule, sa présence peut guider toute notre année, en nous donnant toujours
assez pour vivre le prochain pas, d’un cœur renouvelé. ``Celui-ci est mon Fils
bien-aimé; en lui j’ai mis tout mon amour.`` (Matthieu 3, 17, Baptême du
Seigneur)
Père, quelle grâce de
pouvoir me dire qu’en moi aussi, tu mets tout ton amour! Car ce n’est pas
seulement pour le Christ que tu adresses ta parole : tu la redis pour moi
et pour chaque membre de ma famille. Donne-nous de nous la garder solidement au
cœur, comme on tient une lampe quand tout est noir.
Louise Poirier et Laurent Fontaine
Prions en Église Janvier 2014
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