Maintenant, n’en parlons plus
Maintenant, n’en parlons plus, rentrez tous chez
vous.
Il est enseveli et la pierre est posée.
La famille pleure, les amis sont désemparés.
Tout est fini cette fois.
Seigneur, ce n’est pas fini.
“Tu es en agonie jusqu’à la fin des temps”, je le sais.
Les hommes se relayent sur le Chemin de la Croix.
La résurrection ne sera complète que tout au bout de la Route du Monde.
Je suis en
marche, j’ai ma petite part et les autres ont la leur.
Ensemble, nous détaillons dans le temps
ce que Tu as pris en charge pour le diviniser.
C’est là mon espérance, Seigneur, et mon
invincible confiance.
Il n’y a pas une parcelle de ma petite souffrance que
Tu n’aies déjà vécue et transformée en infinie rédemption.
Si la route est dure et monotone, si elle mène au
tombeau,
je sais qu’au-delà du tombeau, Tu
m’attends glorieux.
Seigneur,
aide-moi à fidèlement parcourir mon chemin,
bien à ma place dans la grande Humanité.
Aide-moi surtout à Te reconnaître et à T’aider
en tous mes frères de pèlerinage
car il serait menteur de pleurer devant Ta froide image,
si je ne Te suivais Vivant sur la route
des hommes.
Michel Quoist
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