Un jour, nos premiers parents ont été obligés de s’en aller
vivre hors de la présence de
Dieu, parce qu’ils lui avaient désobéi. Dès lors, ils ont
connu la peine, le péché et la mort. Mais Dieu ne les a pas abandonnés, il leur
a promis un Sauveur.
Avec le temps, Abraham eu foi au Dieu unique, son Créateur
et son Protecteur, son fils
Isaac et son petit-fils Jacob de même. Vint Moïse qui a
donné aux croyants la loi de Dieu et a formé le Peuple de Dieu. Les prophètes
sont venus et ont annoncé le Messie en invitant les fidèles à une vie de vertu
et d’obéissance aux lois.
Bientôt les pharisiens, les scribes et les docteurs de la
loi sont devenus les spécialistes de la religion juive. Ils se sont mis à
penser que c’était à force d’obéissance stricte à la loi et de vertu apparente
qu’on pouvait se mériter le salut. Le Royaume de Dieu était promis, mais il
semblait très difficile d’y accéder.
Lorsque les temps furent accomplis, Dieu envoya son Fils
unique, le Verbe, pour se faire homme avec la collaboration généreuse de gens
très simples et sans fortune, obéissants mais sans ostentation, vertueux mais
surtout humbles.
C’est ainsi qu’à Noël Jésus est né dans une étable, qu’il
fut reçu comme un don absolu et sans mérite de la part de qui que ce soit. Ce
ne sont pas les grands ni les riches, mais les bergers de Bethlehem qui furent
les premiers à accueillir la nouvelle et à apporter leur collaboration à ce
jeune couple, le plus merveilleux du monde, Marie et Joseph : la `` Mère de
Dieu `` et son chaste époux.
Du fait même de la venue du Sauveur a éclaté la division.
D’un côté il y avait ceux qui attendaient un Messie qui allait confirmer leur
supériorité et leur place dans le Royaume, et de l’autre, il y avait les gens
simples qui ne se reconnaissaient aucun mérite particulier, mais qui
s’ouvraient à la grâce d’un salut émanant de la seule bonté divine. En
acceptant ce `` cadeau de Noël ``, ils s’engageaient du coup à donner une
nouvelle orientation à leur existence afin de protéger et faire fructifier ce
don magnifique qui leur était confié. L’Église se préparait à naître.
Le pape François tente par tous les moyens d’enseigner aux
chrétiens d’aujourd’hui qu’il leur revient d’accueillir en ce monde le don
toujours aussi gratuit du Sauveur et du Seigneur. Il nous rappelle aussi que ce
n’est pas parce que nous sommes bons et vertueux que Dieu nous sauve, mais
c’est parce que Dieu nous sauve que nous devons être bons et vertueux. ``
Veillez donc à ne pas perdre ce don `` prévient-il en nous rappelant au combat
quotidien `` contre le diable, l’esprit du monde et la chair ``.
Voilà que le Temps des Fêtes se terminera et, toujours avec
la grâce de Dieu, nous devrions être prêts à entrer dans le temps de la vie
ordinaire. Nous voilà graciés; nous pouvons marcher de nouveau en présence de
Dieu, parce que ce Jésus nous donne gratuitement part à sa victoire sur la
peine, le péché et la mort.
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