lundi 18 avril 2016

Pleins d’activité à faire qui parle de Miséricorde (extrait)


Semaine de l’Éducation : Ce thème s’inscrit dans le cadre de l’Année de la miséricorde décrétée par le pape François.
Thème `` Ouvrir des portes de miséricorde ``

Ouvrir des portes de Miséricorde L’Éducation Catholique

``Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.``- Matthieu 5,7

ANNEXE 1 : La miséricorde

Le mot "miséricorde" désigne, en hébreu, le cœur profond, les "entrailles" qui frémissent sous le coup de la douleur et de la peine. Quel père ou mère n'a ressenti cela en sachant son enfant malade, perdu? La miséricorde apparaît donc comme l'attachement profond d'un être pour un autre et particulièrement de Dieu pour l'homme. Dans notre vie, Dieu souffre avec nous, il est bouleversé par nos malheurs, nos souffrances et notre condition d'homme pécheur.

Dans un grand mouvement d'amour pour nous, il nous manifeste sa tendresse, nous aide concrètement dans nos vies, nous témoigne sa "miséricorde", nous pardonne nos manquements, nos faiblesses, nous envoie son Fils. Dans le Nouveau Testament, Jésus nous invite à faire de même envers nos frères : "Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux". Mt 5,48) C'est l'une des conditions de la vie éternelle. (Croire, questions de vie, questions de foi)

"Ressentir la miséricorde, ce mot change tout. C’est ce que nous pouvons ressentir de mieux : cela change le monde. Un peu de miséricorde rend le monde moins froid et plus juste. Nous avons besoin de bien comprendre cette miséricorde de Dieu, ce Père miséricordieux qui a une telle patience... Souvenons-nous du prophète Isaïe, qui affirme que même si nos péchés étaient rouges écarlates, l’amour de Dieu les rendra blancs comme neige. C’est beau, la miséricorde!” (Pape François)

Exemples de miséricorde :

● À l'exemple de Jésus, nous les chrétiens, nous sommes appelés à regarder la misère de nos frères, à la toucher, à la prendre sur nous et à oeuvrer concrètement pour la soulager.

● Avoir un coeur miséricordieux ne veut pas dire avoir un coeur faible. Celui qui veut être miséricordieux a besoin d'un coeur fort, solide, fermé au tentateur, mais ouvert à Dieu. Un cœur qui se laisse pénétrer par l'Esprit et porter sur les voies de l'amour qui conduisent à nos frères et à nos soeurs. Au fond, un coeur pauvre, qui connaisse en fait ses propres pauvretés et qui se dépense pour l'autre.

● Notre mère l'Église nous enseigne à être proches de ceux qui sont malades. Combien de saints et de saintes ont servi Jésus de cette façon! Et combien d'hommes et de femmes simples, tous les jours, mettent en pratique cette oeuvre de miséricorde dans une salle d'hôpital, dans une maison de retraite ou chez eux, en assistant une personne malade!

● Le Pape a expliqué que pour être proche de Jésus il ne suffit pas de prier et fréquenter les sacrements, mais qu’il `` faut aussi pratiquer la charité, car le Christ lui-même s’est identifié aux pauvres et aux personnes souffrantes dans la parabole du Jugement Dernier ``. `` Un bon moyen pour être proche de Jésus, c’est la solidarité avec ceux qui souffrent, en retrouvant ce sens de la charité chrétienne et du partage fraternel ``. `` Prendre soin des blessures corporelles et spirituelles de notre prochain, avait déclaré auparavant le Pape, être solidaires dans la compassion face à la douleur et recevoir le Règne de Dieu ``


ANNEXE 2 : Les œuvres de miséricorde

Qu’est-ce qu’une œuvre de miséricorde ?

Les œuvres de miséricorde sont les actions charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain dans ses nécessités corporelles et spirituelles. Instruire, conseiller, consoler, conforter sont des œuvres de miséricorde spirituelle, comme pardonner et supporter avec patience. Les œuvres de miséricorde corporelle consistent notamment à nourrir les affamés, loger les sans logis, vêtir les déguenillés, visiter les malades et les prisonniers, ensevelir les morts. Parmi ces gestes, l’aumône faite aux pauvres est un des principaux témoignages de la charité fraternelle : elle est aussi une pratique de justice qui plaît à Dieu.

Catéchisme de l’Église catholique, 2447.

Quelles sont les œuvres de miséricorde ?

Il y a quatorze œuvres de miséricorde : sept corporelles et sept spirituelles

Corporelles 

1) donner à manger à ceux qui ont faim,
2) donner à boire à ceux qui ont soif,
3) vêtir ceux qui sont nus.
4) accueillir les étrangers,
5) visiter les malades,
6) visiter les prisonniers,
7) ensevelir les morts.

Spirituelles

1) conseiller ceux qui sont dans le doute,
2) instruire les ignorants,
3) exhorter les pécheurs,
4) consoler les affligés,
5) pardonner les offenses,
6) supporter patiemment les défauts des autres,
7) prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

Les œuvres de miséricorde corporelles sont pour la plupart tirées de l’énoncé du Seigneur lorsqu’il décrit le Jugement Dernier.

L’Église énonce les œuvres de miséricorde spirituelle à partir de textes bibliques et des attitudes personnelles du Christ : le pardon, la correction fraternelle, la consolation, la souffrance endurée, etc.

http://www.opeco.ca/medias/semaine_education/2016/annexe_2.pdf

ANNEXE 3 : Signification des portes de la miséricorde

``Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.``- Matthieu 5,7

La Porte sainte : explications

Le commencement de l’année jubilaire est toujours solennellement marqué par l’ouverture d’une Porte sainte par le pape en la Basilique Saint-Pierre au Vatican. Mais, en ce Jubilé de la Miséricorde, le Pape François a souhaité également dans chaque diocèse qu’il y ait une porte de la Miséricorde de telle sorte que tout un chacun puisse à travers le monde faire une démarche jubilaire.

Une porte, dans la vie quotidienne, a plusieurs fonctions, toutes reprises par le symbole de la Porte sainte : elle marque la séparation entre l’intérieur et l’extérieur, entre le péché et l’ordre de la grâce (Mi 7,18-19) ; elle permet d’entrer dans un nouveau lieu, dans la révélation de la Miséricorde et non de la condamnation (Mt 9,13) ; elle assure une protection, elle donne le salut (Jn 10,7).

Jésus a dit: `` Moi, je suis la porte `` (Jn 10, 7). Il n’y a en effet qu’une seule porte qui ouvre toute grande l’entrée dans la vie de communion avec Dieu, et cette porte, c’est Jésus, chemin unique et absolu de salut. A lui seul on peut appliquer en toute vérité la parole du Psalmiste: `` C’est ici la porte du Seigneur: qu’ils entrent, les justes! `` (Ps 118 [177], 20).

La Porte sainte rappelle la responsabilité qu’a tout croyant d’en franchir le seuil : c’est une décision qui suppose la liberté de choisir et en même temps le courage d’abandonner quelque chose, de laisser derrière soi quelque chose (cf. Mt 13, 44-46); passer par cette porte signifie professer que Jésus-Christ est le Seigneur, en raffermissant notre foi en lui, pour vivre la vie nouvelle qu’il nous a donnée. C’est ce que le Pape Jean-Paul II avait annoncé au monde le jour même de son élection : `` Ouvrez 
toutes grandes les portes au Christ. ``

http://www.opeco.ca/medias/semaine_education/2016/annexe_3.pdf

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