Semaine de l’Éducation : Ce thème s’inscrit
dans le cadre de l’Année de la miséricorde décrétée par le pape François.
Thème `` Ouvrir des portes de miséricorde ``
Ouvrir
des portes de Miséricorde L’Éducation Catholique
``Heureux les miséricordieux, car ils
obtiendront miséricorde.``- Matthieu 5,7
ANNEXE 1 : La miséricorde
Le mot "miséricorde" désigne, en hébreu,
le cœur profond, les "entrailles" qui frémissent sous le coup de la
douleur et de la peine. Quel père ou mère n'a ressenti cela en sachant son
enfant malade, perdu? La miséricorde apparaît donc comme l'attachement profond
d'un être pour un autre et particulièrement de Dieu pour l'homme. Dans notre
vie, Dieu souffre avec nous, il est bouleversé par nos malheurs, nos souffrances
et notre condition d'homme pécheur.
Dans un grand mouvement d'amour pour nous, il nous
manifeste sa tendresse, nous aide concrètement dans nos vies, nous témoigne sa
"miséricorde", nous pardonne nos manquements, nos faiblesses, nous envoie
son Fils. Dans le Nouveau Testament, Jésus nous invite à faire de même envers
nos frères : "Soyez miséricordieux comme votre Père est
miséricordieux". Mt 5,48) C'est l'une des conditions de la vie éternelle.
(Croire, questions de vie, questions de foi)
"Ressentir la miséricorde, ce mot change tout.
C’est ce que nous pouvons ressentir de mieux : cela change le monde. Un peu de
miséricorde rend le monde moins froid et plus juste. Nous avons besoin de bien
comprendre cette miséricorde de Dieu, ce Père miséricordieux qui a une telle
patience... Souvenons-nous du prophète Isaïe, qui affirme que même si nos péchés
étaient rouges écarlates, l’amour de Dieu les rendra blancs comme neige. C’est
beau, la miséricorde!” (Pape François)
Exemples de miséricorde :
● À l'exemple de Jésus, nous les chrétiens, nous
sommes appelés à regarder la misère de nos frères, à la toucher, à la prendre
sur nous et à oeuvrer concrètement pour la soulager.
● Avoir un coeur miséricordieux ne veut pas dire
avoir un coeur faible. Celui qui veut être miséricordieux a besoin d'un coeur
fort, solide, fermé au tentateur, mais ouvert à Dieu. Un cœur qui se laisse
pénétrer par l'Esprit et porter sur les voies de l'amour qui conduisent à nos
frères et à nos soeurs. Au fond, un coeur pauvre, qui connaisse en fait ses
propres pauvretés et qui se dépense pour l'autre.
● Notre mère l'Église nous enseigne à être proches
de ceux qui sont malades. Combien de saints et de saintes ont servi Jésus de
cette façon! Et combien d'hommes et de femmes simples, tous les jours, mettent
en pratique cette oeuvre de miséricorde dans une salle d'hôpital, dans une maison
de retraite ou chez eux, en assistant une personne malade!
● Le Pape a expliqué que pour être proche de Jésus
il ne suffit pas de prier et fréquenter les sacrements, mais qu’il `` faut
aussi pratiquer la charité, car le Christ lui-même s’est identifié aux pauvres
et aux personnes souffrantes dans la parabole du Jugement Dernier ``. `` Un bon
moyen pour être proche de Jésus, c’est la solidarité avec ceux qui souffrent,
en retrouvant ce sens de la charité chrétienne et du partage fraternel ``. ``
Prendre soin des blessures corporelles et spirituelles de notre prochain, avait
déclaré auparavant le Pape, être solidaires dans la compassion face à la
douleur et recevoir le Règne de Dieu ``
ANNEXE
2 : Les œuvres de miséricorde
Qu’est-ce qu’une œuvre de miséricorde ?
Les œuvres de miséricorde sont les actions
charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain dans ses
nécessités corporelles et spirituelles. Instruire, conseiller, consoler,
conforter sont des œuvres de miséricorde spirituelle, comme pardonner et
supporter avec patience. Les œuvres de miséricorde corporelle consistent
notamment à nourrir les affamés, loger les sans logis, vêtir les déguenillés,
visiter les malades et les prisonniers, ensevelir les morts. Parmi ces gestes,
l’aumône faite aux pauvres est un des principaux témoignages de la charité
fraternelle : elle est aussi une pratique de justice qui plaît à Dieu.
Catéchisme de l’Église catholique, 2447.
Quelles sont les œuvres de miséricorde ?
Il y a quatorze œuvres de miséricorde : sept
corporelles et sept spirituelles
Corporelles
1) donner à manger à ceux qui ont faim,
2) donner à boire à ceux qui ont soif,
3) vêtir ceux qui sont nus.
4) accueillir les étrangers,
5) visiter les malades,
6) visiter les prisonniers,
7) ensevelir les morts.
2) donner à boire à ceux qui ont soif,
3) vêtir ceux qui sont nus.
4) accueillir les étrangers,
5) visiter les malades,
6) visiter les prisonniers,
7) ensevelir les morts.
Spirituelles
1) conseiller ceux qui sont dans le doute,
2) instruire les ignorants,
3) exhorter les pécheurs,
4) consoler les affligés,
5) pardonner les offenses,
6) supporter patiemment les défauts des autres,
7) prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
2) instruire les ignorants,
3) exhorter les pécheurs,
4) consoler les affligés,
5) pardonner les offenses,
6) supporter patiemment les défauts des autres,
7) prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
Les œuvres de miséricorde corporelles sont pour la
plupart tirées de l’énoncé du Seigneur lorsqu’il décrit le Jugement Dernier.
L’Église énonce les œuvres de miséricorde
spirituelle à partir de textes bibliques et des attitudes personnelles du
Christ : le pardon, la correction fraternelle, la consolation, la souffrance
endurée, etc.
http://www.opeco.ca/medias/semaine_education/2016/annexe_2.pdf
http://www.opeco.ca/medias/semaine_education/2016/annexe_3.pdf
ANNEXE
3 : Signification
des portes de la miséricorde
``Heureux les miséricordieux, car ils
obtiendront miséricorde.``- Matthieu 5,7
La Porte sainte : explications
Le commencement de l’année jubilaire est toujours
solennellement marqué par l’ouverture d’une Porte sainte par le pape en la
Basilique Saint-Pierre au Vatican. Mais, en ce Jubilé de la Miséricorde, le
Pape François a souhaité également dans chaque diocèse qu’il y ait une porte de
la Miséricorde de telle sorte que tout un chacun puisse à travers le monde faire
une démarche jubilaire.
Une porte, dans la vie quotidienne, a plusieurs
fonctions, toutes reprises par le symbole de la Porte sainte : elle marque la
séparation entre l’intérieur et l’extérieur, entre le péché et l’ordre de la
grâce (Mi 7,18-19) ; elle permet d’entrer dans un nouveau lieu, dans la
révélation de la Miséricorde et non de la condamnation (Mt 9,13) ; elle assure
une protection, elle donne le salut (Jn 10,7).
Jésus a dit: `` Moi, je suis la porte `` (Jn 10, 7).
Il n’y a en effet qu’une seule porte qui ouvre toute grande l’entrée dans la
vie de communion avec Dieu, et cette porte, c’est Jésus, chemin unique et
absolu de salut. A lui seul on peut appliquer en toute vérité la parole du
Psalmiste: `` C’est ici la porte du Seigneur: qu’ils entrent, les justes! ``
(Ps 118 [177], 20).
La Porte sainte rappelle la responsabilité qu’a tout
croyant d’en franchir le seuil : c’est une décision qui suppose la liberté de
choisir et en même temps le courage d’abandonner quelque chose, de laisser derrière
soi quelque chose (cf. Mt 13, 44-46); passer par cette porte signifie professer
que Jésus-Christ est le Seigneur, en raffermissant notre foi en lui, pour vivre
la vie nouvelle qu’il nous a donnée. C’est ce que le Pape Jean-Paul II avait
annoncé au monde le jour même de son élection : `` Ouvrez
toutes grandes les
portes au Christ. ``
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