Un Roi, ayant entendu parler d’un Sage dont
l’enseignement était réputé dans la région, l’invita à dîner.
Le jour précédent l’invitation, le grand Maître se présenta au palais dans l’habit de mendiant qu’il portait parmi ses disciples. Personne ne fit attention à lui.
Il entra, mais n’eut pas même le temps d’arriver à la salle à manger : les pages du Roi, voyant ce mendiant souiller de sa présence le sol royal, le menèrent vers les cuisines où on lui offrit quelques restes.
Le Sage ne dit rien mais s’en alla comme il était venu.
Le lendemain, il revint chez le Roi, cette fois-ci vêtu de son plus beau punjabi traditionnel : on lui réserva une place d’honneur au milieu des convives de haut rang.
Mais dès que les pages apportèrent les plats, la réaction du Sage surprit tout le monde: il prit la nourriture dans ses mains et en fit une boule qu’il mit dans ses poches.
Le Roi choisit de ne rien dire mais alors qu’on apportait le dernier plat, le grand Maître plongea la main à l’intérieur et en retira une pleine poignée de riz qu’il répandit sur son manteau en disant:
« Tiens, c’est pour toi ».
Le Roi, n’y tenant plus lui lança:
« Serais-tu devenu fou, toi que l’on dit si sage ? »
Après un long silence, le Maître répondit:
« Je me suis présenté chez toi hier dans mon habit de mendiant et l’on m’a donné les restes comme à un chien. Aujourd’hui, j’arrive richement vêtu et on m’honore. C’est donc mon manteau que l’on invite, il est normal que ce soit lui qui se nourrisse. »
Sur quoi devons-nous juger autrui ?
Sur les apparences ou sur ce qu’il est vraiment ?
Comme ce Roi, nous sommes trop souvent méfiants et victimes des préjugés de notre caste, de notre famille, de notre condition sociale.
Nous fermons notre cour et notre raison avant de connaître la personne en face.
Avant de juger, écoutons ce que les autres ont à nous dire: nous recueillerons peut-être des secrets très utiles… et s’ils n’ont que de mauvaises paroles, nous saurons alors quoi faire pour les éviter !
Le jour précédent l’invitation, le grand Maître se présenta au palais dans l’habit de mendiant qu’il portait parmi ses disciples. Personne ne fit attention à lui.
Il entra, mais n’eut pas même le temps d’arriver à la salle à manger : les pages du Roi, voyant ce mendiant souiller de sa présence le sol royal, le menèrent vers les cuisines où on lui offrit quelques restes.
Le Sage ne dit rien mais s’en alla comme il était venu.
Le lendemain, il revint chez le Roi, cette fois-ci vêtu de son plus beau punjabi traditionnel : on lui réserva une place d’honneur au milieu des convives de haut rang.
Mais dès que les pages apportèrent les plats, la réaction du Sage surprit tout le monde: il prit la nourriture dans ses mains et en fit une boule qu’il mit dans ses poches.
Le Roi choisit de ne rien dire mais alors qu’on apportait le dernier plat, le grand Maître plongea la main à l’intérieur et en retira une pleine poignée de riz qu’il répandit sur son manteau en disant:
« Tiens, c’est pour toi ».
Le Roi, n’y tenant plus lui lança:
« Serais-tu devenu fou, toi que l’on dit si sage ? »
Après un long silence, le Maître répondit:
« Je me suis présenté chez toi hier dans mon habit de mendiant et l’on m’a donné les restes comme à un chien. Aujourd’hui, j’arrive richement vêtu et on m’honore. C’est donc mon manteau que l’on invite, il est normal que ce soit lui qui se nourrisse. »
Sur quoi devons-nous juger autrui ?
Sur les apparences ou sur ce qu’il est vraiment ?
Comme ce Roi, nous sommes trop souvent méfiants et victimes des préjugés de notre caste, de notre famille, de notre condition sociale.
Nous fermons notre cour et notre raison avant de connaître la personne en face.
Avant de juger, écoutons ce que les autres ont à nous dire: nous recueillerons peut-être des secrets très utiles… et s’ils n’ont que de mauvaises paroles, nous saurons alors quoi faire pour les éviter !
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