La liberté est le pouvoir, enraciné dans la raison et la
volonté, d’agir ou de ne pas agir, de faire ceci ou cela, de poser ainsi par
soi-même des actions délibérées. Par le libre arbitre chacun dispose de soi. La
liberté est en l’homme une force de croissance et de maturation dans la vérité
et la bonté. La liberté atteint sa perfection quand elle est ordonnée à Dieu,
notre béatitude.
Tant qu’elle ne s’est pas fixée définitivement dans son bien
ultime qu’est Dieu, la liberté implique la possibilité de choisir entre le bien
et le mal, donc celle de grandir en perfection ou de défaillir et de pécher.
Elle caractérise les actes proprement humains. Elle devient source de louange
ou de blâme, de mérite ou de démérite.
Plus on fait le bien, plus on devient libre. Il n’y a de liberté vraie qu’au service du bien et de
la justice.
La liberté s’exerce dans les rapports entre les êtres
humains. Chaque personne humaine, créée à l’image de Dieu, a le droit naturel
d’être reconnue comme un être libre et responsable. Tous doivent à chacun ce
devoir du respect.
Le droit à l’exercice de la liberté est une exigence
inséparable de la dignité de la personne humaine, notamment en matière morale
et religieuse. Ce droit doit être civilement reconnu et protégé dans les
limites du bien commun et de l’ordre public. (Tiré du Catéchisme de L’Église
Catholique, 1731-1738)
La liberté d’expression est un ``droit fondamental``… mais
la liberté d’expression n’autorise pas tout et elle doit s’exercer ``sans
offenser``.
Pape François.
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