jeudi 26 février 2015

Réflexion d’une grand-maman

Je pleure mon Église
Je pleure mon église

Je pleure mon église
Cette église où je fus baptisée,
Celle où mes parents m’ont amenée,
Celle où on m’a enseigné,
Celle qui m’a accompagnée
Lorsque vint le temps de me marier.
Celle où mes enfants furent baptisés,
Celle qui m’a consolée, lors de pertes d’être aimés.

Je pleure mon église

Lorsque je vois des portes se fermer parce
Qu’on a cessé de l’aimer,
On a cessé de la visiter, on a cessé de s’engager.
On s’en est éloigné par besoin de liberté!
Prisé ou privilégié d’autres priorités!
Était-elle trop étouffante…
Devait-elle devenir très souffrante…
Pour repenser sa façon d’évangéliser et trouver une
Nouvelle approche,
Pour redevenir plus près de ses proches?

Je pleure mon église

Lorsqu’on s’acharne à la démolir,
Qu’on la scrute et cherche un faux pas à écrire.
Prend-on assez le temps d’étaler tout ce qui sa fait de bien?
Cela fait rarement les potins!
Divine et humaine est mon Église.
Ne formons-nous pas tous et toutes cette Église…
Peut-elle alors, être d’être d’une infinie perfection!
C’est là qu’interviennent mon cœur et ma raison.
Toutes personnes demeurent dignes de pardon.

Je pleure mon Église

Celle qui m’a façonnée.
Celle qui, l’Amour de mon Être Supérieur, m’a enseigné
Mon prochain à aimer et à pardonner,
La justice envers les plus petits a portée
Et le respect du Sacré.
Y-a-t-il encore place à l’intériorité! Sait-on encore prier?
Comment se ressourcer? Une génération devra trouver!

Je pleure mon Église

Lorsque celle-ci est  ignorée pour tout
Le bien fait depuis tant d’années.
Lorsqu’on manque de justice en accablant
En général les communautés.
Toutes ont célébré, enseigné, soigné et la vie protégée.
Sans cesse mon Église demeure
Une défenderesse d’équité.
Mon Église vit un temps de crucifixion
Le comparant à un mauvais larron!
J’aime toujours cette Église porteuse de Vérité
Auprès de mes êtres aimés,
En gage d’une vie de qualité empreinte d’une spiritualité.
Mon contribution : passer des valeurs à ma génération.
Ma douce consolation : c’est l’espoir en une
Résurrection.

Mon Église pleure humainement
Mais sourit divinement!

Parce qu’elle sait depuis le commencement
Qu’elle vivra éternellement.
De plus en plus mon Église et moi sommes confiants
En pensant à la Grande Mission…
Qu’importe où nous serons.
Mon Église n’a qu’une seule adresse : le fond du cœur
Et c’est à tous les chrétiens (nes) qu’elle s’adresse.
Toujours prête à souhaiter la bienvenue
Car elle travaille pour Dieu.

Anny B. Audet Le Messager de Saint-Antoine Mars 2015



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