samedi 30 mars 2019

POÉSIE Le fils prodigue (version moderne)

Après avoir réclamé l’héritage qui selon lui était un dû
L’enfant est parti à l’aventure très volontaire et détendu
Au volant de sa belle voiture dernier cri
Un crissement de pneus et…hop ! Plus belle la vie !

Il s’en est allé, vers son destin, les poches pleines
Croyant pouvoir traverser la vie sans peine
Il a vécu des temps de plaisirs dans ce monde si futile
Noyant son temps de plein de choses inutiles
Il a gambadé tout comme la chèvre de Monsieur Seguin
Courant dans les vallées vertes et grasses, dépensant tout son gain
Il a brûlé les étapes, chevauché une vie de débauche à n’en plus finir
Le temps a passé, vite, trop vite, il pensait tant vivre et réussir
Puis un beau matin au réveil plus de goût, un cœur vide comme la mort
Tous ses amis de fortune l’avaient abandonné à son triste sort
Il errait à la recherche du moindre morceau de pain
D’un peu d’amitié dans le monde, il a cherché, mais en vain
Il se souvint alors de son papa, des repas de fêtes
Plein de beaux souvenirs lui revenaient en tête
L’âme en peine, triste et le regard amer
Il reprit alors le chemin à l’envers
Il se souvint alors de son père….
Sur le perron, il l’a laissé partir
Le regard humide du papa a essayé de le retenir
Ses yeux l’ont suivi jusqu’au bout de l’allée
Le papa, les platanes et les saules pleuraient
Peut-on empêcher un enfant de vouloir faire sa vie
Même si son absence nous torture et nous meurtrit
Papa est toujours là qui attend
Pour accueillir son enfant qui se repent…
Quelle joie pour le Père compatissant
De voir revenir à lui son cher enfant
Le Père ne se souvient plus alors de ce jour plein de tristesse
Avec amour il couvre son enfant de toute Sa Tendresse

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