Avec des rameaux, les chrétiens acclament
Jésus, celui qui sert jusqu’au bout.
En ce temps-là, Jésus partit en avant pour
monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de
l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant
: « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne
attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.
Si l’on vous demande : ‘Pourquoi le détachez-vous ?’ vous répondrez : ‘Parce
que le Seigneur en a besoin.’ »
Les
envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Alors qu’ils
détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi
détachez-vous l’âne ? » Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin.
» Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y
firent monter Jésus. À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs
manteaux sur le chemin. Alors que déjà
Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des
disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les
miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le
Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »
Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus :
« Maître, réprimande tes disciples ! » Mais il
prit la parole en disant :
« Je vous le dis : si eux se taisent, les
pierres crieront. »
Quelques pistes de réflexions
Nous éprouvons tous
d'une manière spontanée de l'amitié pour les ânes. Peut-être parce qu'ils ont
été depuis si longtemps source de mépris et de maltraitance. Notre imaginaire a
deux volets : bête comme un âne, « tu es une bourrique » et le volet sympathie
pour celui qui a été et est encore souvent humilié. L'âne évoque aussi la
campagne, le travail, mais aussi des valeurs comme l'humilité ou la
gentillesse.
La Bible est peuplée
de nombreux ânes : l'âne de Baalam, l'âne de la fuite en Égypte, l'âne de la
crèche (bien qu'il n'apparaisse pas dans l'Évangile).
Dans le récit de
l'entrée de Jésus à Jérusalem, l'âne retrouve toute sa digité. Jésus « monte »
à Jérusalem où il sait très bien qu'il va être arrêté. Il marche vers son
destin. Le peuple attend un roi capable de renverser l'occupant romain et c'est
comme tel qu'il est acclamé par la foule. C'est cette même foule qui quelques
jours plus tard demandera sa mort. La royauté qu'apporte Jésus n'est pas celle
attendue des hommes. Il vient les sauver en montrant à travers cette
arrestation et sa mort que Dieu n'est pas du côté des bourreaux mais des
victimes. Jésus meurt d'avoir soutenu les prostituées, les faibles, les païens,
d'avoir guéri le jour du sabbat, d'avoir prétendu pardonner les péchés des hommes.
Et pour cette entrée « triomphale » à Jérusalem, il choisit un âne, animal
situé par les hommes tout en bas de l'échelle.
A partir du récit :
Que représente l'âne
pour vous ? En avez-vous déjà rencontré ?
Évoquer la
simplicité, l’humilité
Rapport entre
l'homme et l'animal
Les apparences, les
« on-dit »
Jésus choisi un âne,
pourquoi ? Il aurait pu prendre un chameau, voir un éléphant, cela aurait eu
plus «de gueule » !
parler avec les
enfants de l'âne de la crèche, de la fuite en Égypte, chercher des
reproductions où l'on voit représentées ces scènes célèbres.
Faire le lien avec
la fête des Rameaux...
Trouve et lis chacune des références bibliques du tableau
ci-dessous. Transcris le verset demandé. Écris le jour de la Semaine sainte qui
correspond à cette référence biblique.
Réponses
possibles pour les jours de la Semaine sainte : • Dimanche des Rameaux •
Jeudi saint • Vendredi saint • Jour de Pâques
Référence biblique Paroles bibliques Jour de la Semaine Sainte
Luc 19, 35-38 Luc 19, 38
Matthieu 28, 1-8 Matthieu 28, 7
Matthieu 27, 45-46 Matthieu 27, 46
Luc 24, 1-8 Luc 24, 5
Jean 13, 1-16 Jean 13, 16
Matthieu 26, 26-39 Matthieu 26, 39
Réponses
Luc 19, 35-38 « Hosanna! Béni soit celui
qui vient au nom du Seigneur! » (Luc 19, 38) Dimanche des Rameaux
Matthieu 28, 1-8 « Allez vite
dire! » (Matthieu 28, 7) Jour de Pâques
Matthieu 27, 45-46 « Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné? » (Matthieu 27, 46) Vendredi saint
Luc 24, 1-8 « Pourquoi cherchez-vous
celui qui est vivant parmi les morts? » (Luc 24, 5) Jour de Pâques
Jean 13, 1-16 « Celui qui commande doit
être comme celui qui sert. » (Jean 13, 16) Jeudi saint
Matthieu 26, 26-39 « Père, non pas ce que
je veux, mais ce que Tu veux! » (Matthieu 26, 39) Jeudi saint.
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