Fête le 17 avril 2019
«Kateri nous impressionne par l'action de sa grâce
dans sa vie, en l'absence de soutien extérieur, et par son courage dans sa
vocation si particulière. En elle, foi et culture s'enrichissent.
Kateri Tekakwitha (Tekakwitha
signifie « Celle qui avance en hésitant » en langue iroquoise) est née à
Ossernenon dans l'état de New York. Son père était mohawk et sa mère, d’origine
algonquine. Kateri s’est convertie au catholicisme. Ils venaient donc de deux
tribus traditionnellement ennemies.
À 4 ans,
Kateri perd toute sa famille : ses parents et son frère. Cela arrive à la suite
d'une épidémie de petite vérole qui frappe la région de 1661 à 1663. Kateri
attrape aussi la maladie. Sa vue s’affaiblit alors considérablement et sa
figure demeurera marquée par cette maladie. Lorsqu'elle en a l'âge, ses parents
adoptifs (oncle et tante) ainsi que le chef amérindien l'obligent à choisir un
mari, mais elle souhaite conserver sa virginité afin de se consacrer à Jésus.
Elle exprime ensuite le vif désir de devenir chrétienne et d'être baptisée.
Jacques de Lamberville, un Jésuite, accède ainsi à sa demande, mais seulement
après six mois de catéchèse. Elle est alors baptisée par ce même prêtre, le 18
avril 1676, jour de Pâques. Elle reçoit le nom de Kateri en l'honneur de sainte
Catherine de Sienne.
Arrivée ensuite à la mission Saint-François Xavier,
à La Prairie (sur le site actuel de Kahnawake), en 1677, elle désire alors se
faire religieuse. La prière la transforme profondément à tel point que sa piété
impressionne l'historien François-Xavier Charlevoix, en mission en
Nouvelle-France envoyé par le roi Louis XIV.
Elle décède
le 17 avril 1680, à l'âge de vingt-quatre ans, en odeur de sainteté. Au fil du
temps, sa réputation se répand à travers le monde catholique. Tout au long de
sa courte vie, Kateri a beaucoup pratiqué le jeûne et la prière. Aujourd'hui,
son tombeau est exposé à l'église Saint-Francis-Xavier-de-Kahnawake.
Kateri a été béatifiée par Jean-Paul II en 1980. Un
nouveau miracle, confirmé en décembre 2011, a permis que l'Église catholique la
déclare sainte. Elle devient ainsi la toute première autochtone d'Amérique du
Nord à être canonisée lors d'une cérémonie tenue le 21 octobre 2012 et présidée
à Rome par le pape Benoît XVI.
Rite
familial
Kateri et
toute sa famille ont été très malades. Voici
un rite en lien avec cette réalité.
- Nommer ensemble à haute voix les personnes malades
que l’on connaît et écrire leurs noms sur une feuille. En les nommant,
écrire aussi le nom des maladies (si connues).
-Déposer tous les papiers au fond d’un pot (ou dans
une plate-bande) en demandant à Dieu de donner la force nécessaire à toutes les
personnes malades. Nous pouvons aussi demander à Dieu qu’il fasse grandir en
elles sa vie et son espérance, malgré la douleur associée à la maladie.
- Par-dessus les papiers, ajouter de la terre et y
planter une plante ou une bouture. Pour que celle-ci grandisse et se fortifie,
il faudra en prendre bien soin.
-Réfléchir, en famille, sur ce qui arrivera aux
papiers au fil du temps. Avec le temps, ils commenceront à se décomposer. Avec
la grâce de Dieu, la maladie prendra de moins en moins de place. Le Seigneur
transformera cette épreuve en bonne terre pour nous faire grandir, mais son
action n’est pas magique! Il faudra Lui demander que la personne malade ouvre
son coeur à Son amour et à Sa présence. Demandons aussi l’aide de sainte Kateri
Tekawitha.
-Pourquoi ne pas donner un nom à la plante? Kateri
par exemple!
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