Il n’est pas impossible
que durant ces mois d’été, nous soyons témoins (directs ou indirects) de toutes
ces pollutions qui défigurent la terre: déchets, dégradation, urbanisation
sauvage, nature empoisonnée... Le souci de la transmission d’une terre viable
aux générations futures ne peut nous laisser indifférents. Car si la Création
se poursuit, la décréation peut, elle aussi, être à l’oeuvre. Alors, cette
semaine, prenons le temps de nous arrêter pour contempler ce qui s’offre à nos
yeux : paysages urbains ou naturels, routes ou chemins de traverses, immeubles
ou arbres des forêts, eau du robinet ou source des montagnes... Où que nous
soyons, reconnaissons ce que l’humanité a fait et devenons avec Dieu
co-responsables de la Création.
Ne vis pas sur cette terre
à la façon d'un locataire
ou bien comme en villégiature
dans la nature.
Vis dans ce monde
comme si c'était la maison de ton père,
crois aux grains,
à la terre, à la mer,
mais avant tout à l'humain.
Aime le nuage, la machine et le livre
mais avant tout aime l'humain.
Sens la tristesse de la branche qui se dessèche,
de la planète qui s'éteint,
de l'animal infirme,
mais avant tout la tristesse de l'humain.
Que tous les biens terrestres
te prodiguent la joie,
que l'ombre et la clarté
te prodiguent la joie,
que les quatre saisons
te prodiguent la joie,
mais avant tout que l'humain
te prodigue la joie.
à la façon d'un locataire
ou bien comme en villégiature
dans la nature.
Vis dans ce monde
comme si c'était la maison de ton père,
crois aux grains,
à la terre, à la mer,
mais avant tout à l'humain.
Aime le nuage, la machine et le livre
mais avant tout aime l'humain.
Sens la tristesse de la branche qui se dessèche,
de la planète qui s'éteint,
de l'animal infirme,
mais avant tout la tristesse de l'humain.
Que tous les biens terrestres
te prodiguent la joie,
que l'ombre et la clarté
te prodiguent la joie,
que les quatre saisons
te prodiguent la joie,
mais avant tout que l'humain
te prodigue la joie.
NAZIM HICKMET
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