Chapitre 1.
Il était une fois un pirate, qui voguait sur les mers.
Le pirate voguait, mais il ne savait pas trop à la recherche de quoi il était.
En tant que pirate, il lui semblait qu'il aurait dû être à la recherche d'un trésor.
Un jour, en accostant sur une île qu'il n'avait pas encore visitée jusque- là, il aperçut un coffre scellé qui gisait là, sur la plage. Tout excité, il se mit en quête d'un objet qui lui permette d'ouvrir le coffre.
C'était la première fois qu'il trouvait un coffre, scellé de surcroît, et qui scintillait de mille feux au soleil.
Il le convoitait.
Surtout, il convoitait ce qu'il y avait à l'intérieur. Il s'imaginait qu'il devait y avoir là un fabuleux trésor, en tous cas si le contenu était aussi magnifique que l'extérieur, qui était tout recouvert de ferronneries ouvragées de grand prix.
Mais le coffre refusait de s'ouvrir.
Il avait beau essayer de le forcer par tous les moyens, il n'arrivait pas à faire céder son cadenas, et cela le rendait fou à lier : il faisait des danses autour du coffre, s'acharnait, essayait tout ce qu'il pouvait trouver pour l'ouvrir, en vain. Le coffre continuait à étinceler au soleil, comme un fruit défendu.
A la fin, le pirate alla s'abriter un peu plus loin sous les feuilles d'un grand arbre tropical, car un lourd orage s'annonçait.
Épuisé, il s'endormit.
Il fut réveillé par le bruit du tonnerre : un coup de foudre le fit sursauter.
Puis des pluies torrentielles s'abattirent sur l'île. Lorsque l'orage fut terminé, et que le soleil recommença à darder ses rayons, le pirate sortit de sa cache pour aller voir ce qu'il était advenu du coffre.
Quelle ne fut pas sa surprise, de voir que la foudre avait ouvert le coffre !
Mais grande fut sa déception, car il vit que le magnifique coffre était vide.
Chapitre 2.
Le pirate, déçu, repartit voguer sur les mers.
Au matin du douzième jour, il accosta à nouveau sur une île.
Il croyait être arrivé au même endroit, car il y avait aussi un coffre sur le sable fin de la plage.
« Incroyable, se dit-il. Encore ! »
Il s'approcha, mais il ne s'agissait pas du même coffre, celui- ci était plus petit que le premier, et il était aussi légèrement entrouvert.
« Incroyable ! » Se dit le pirate. Il l'ouvrit.
A l'intérieur, d'énormes agates et des pierres précieuses de toutes sortes, ainsi que des louis d'or, étaient amoncelés.
Il était une fois un pirate, qui voguait sur les mers.
Le pirate voguait, mais il ne savait pas trop à la recherche de quoi il était.
En tant que pirate, il lui semblait qu'il aurait dû être à la recherche d'un trésor.
Un jour, en accostant sur une île qu'il n'avait pas encore visitée jusque- là, il aperçut un coffre scellé qui gisait là, sur la plage. Tout excité, il se mit en quête d'un objet qui lui permette d'ouvrir le coffre.
C'était la première fois qu'il trouvait un coffre, scellé de surcroît, et qui scintillait de mille feux au soleil.
Il le convoitait.
Surtout, il convoitait ce qu'il y avait à l'intérieur. Il s'imaginait qu'il devait y avoir là un fabuleux trésor, en tous cas si le contenu était aussi magnifique que l'extérieur, qui était tout recouvert de ferronneries ouvragées de grand prix.
Mais le coffre refusait de s'ouvrir.
Il avait beau essayer de le forcer par tous les moyens, il n'arrivait pas à faire céder son cadenas, et cela le rendait fou à lier : il faisait des danses autour du coffre, s'acharnait, essayait tout ce qu'il pouvait trouver pour l'ouvrir, en vain. Le coffre continuait à étinceler au soleil, comme un fruit défendu.
A la fin, le pirate alla s'abriter un peu plus loin sous les feuilles d'un grand arbre tropical, car un lourd orage s'annonçait.
Épuisé, il s'endormit.
Il fut réveillé par le bruit du tonnerre : un coup de foudre le fit sursauter.
Puis des pluies torrentielles s'abattirent sur l'île. Lorsque l'orage fut terminé, et que le soleil recommença à darder ses rayons, le pirate sortit de sa cache pour aller voir ce qu'il était advenu du coffre.
Quelle ne fut pas sa surprise, de voir que la foudre avait ouvert le coffre !
Mais grande fut sa déception, car il vit que le magnifique coffre était vide.
Chapitre 2.
Le pirate, déçu, repartit voguer sur les mers.
Au matin du douzième jour, il accosta à nouveau sur une île.
Il croyait être arrivé au même endroit, car il y avait aussi un coffre sur le sable fin de la plage.
« Incroyable, se dit-il. Encore ! »
Il s'approcha, mais il ne s'agissait pas du même coffre, celui- ci était plus petit que le premier, et il était aussi légèrement entrouvert.
« Incroyable ! » Se dit le pirate. Il l'ouvrit.
A l'intérieur, d'énormes agates et des pierres précieuses de toutes sortes, ainsi que des louis d'or, étaient amoncelés.
Le pirate n'en croyait pas ses yeux.
Mais qui avait donc pu abandonner là un tel trésor? Comment se faisait-il que personne ne s'en soit encore emparé?
Il regarda alentours. Personne. « C'est incroyable », se dit-il.
Qu'elles étaient les chances pour que lui, un pirate, tombe sur un trésor oublié sur une île déserte, qui n'appartenait à personne?
Mais qui avait donc pu abandonner là un tel trésor? Comment se faisait-il que personne ne s'en soit encore emparé?
Il regarda alentours. Personne. « C'est incroyable », se dit-il.
Qu'elles étaient les chances pour que lui, un pirate, tombe sur un trésor oublié sur une île déserte, qui n'appartenait à personne?
Il se réjouit.
Le soir, il fit un grand feu et dansa autour du trésor.
Quelle joie ! Il avait trouvé un trésor ! Il était riche ! Il pouvait rentrer chez lui à présent ! Peut-être s'achèterait-il une maison?
Le soir, il fit un grand feu et dansa autour du trésor.
Quelle joie ! Il avait trouvé un trésor ! Il était riche ! Il pouvait rentrer chez lui à présent ! Peut-être s'achèterait-il une maison?
Ou un autre bateau plus grand, plus beau.
Il s'endormit, en rêvant à toutes les belles choses que le trésor lui permettrait de faire.
Mais lorsqu'il se réveilla, le pirate avait mal à la tête. Sans doute avait-il trop bu de rhum la veille, mais il lui semblait qu'il n'y avait pas que cela.
Il était de mauvaise humeur. « C'est la faute à ce maudit trésor », maugréa-t-il. Et il donna un coup de pied dans le coffre, faisant tinter et tomber une agate ou deux sur le sable. « Ce trésor va me priver de ma liberté », pensa-t-il.
Et, comme d'autres pirates avant lui, le pirate décida de ne pas prendre le trésor, et de ne pas rentrer chez lui.
Chapitre 3
Lorsqu'il fut en mer, et bien loin de l'île, le pirate fut pris de remords. Qu'est-ce qui lui avait pris? Quelle chance y avait-il pour qu'une occasion pareille se représente? Ses ancêtres avaient fait parler les armes et couler le sang dans l'espoir de trouver un tel trésor, en vain. Ils avaient tous fini pauvres comme job, et pendus haut et court.
Et lui, il en trouvait un, mais il le laissait à la merci de la mer et des crabes? Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui?
Bon sang! pensa-t-il. Quel imbécile je fais ! Il faut que j'y retourne !
Retrouver l'île lui prit des jours et des jours. Il se trompait sans cesse de direction. Puis, il essuya des tempêtes.
Un jour enfin, la plage tant recherchée apparut devant la proue de son navire. Il était tellement impatient de retrouver son trésor, qu'il se jeta à l'eau et nagea jusqu'au rivage, sans attendre d'avoir pied.
De loin, il voyait le petit rectangle rouge du coffre se détacher sur la grande étendue blanche et cristalline du sable. Il lui tardait de prendre ces petites pierres étincelantes dans ses mains, et de se sentir comblé, un homme riche à nouveau.
Mais lorsqu'il arriva et se pencha sur le coffre, il vit que celui-ci était vide : quelqu'un d'autre avait dû passer par là.
Le pirate pleura amèrement de sa déconvenue.
Mais il en tira les leçons pour plus tard : la prochaine fois que je trouverai un trésor, se dit-il, je ne laisserai personne s'en approcher, et il sera à moi.
La liberté n'est un trésor que si elle est partagée, et le vrai trésor est d'avoir un port où accoster.
Et sur ce, un peu triste, le pirate repartit voguer sur les mers.
FIN
Il s'endormit, en rêvant à toutes les belles choses que le trésor lui permettrait de faire.
Mais lorsqu'il se réveilla, le pirate avait mal à la tête. Sans doute avait-il trop bu de rhum la veille, mais il lui semblait qu'il n'y avait pas que cela.
Il était de mauvaise humeur. « C'est la faute à ce maudit trésor », maugréa-t-il. Et il donna un coup de pied dans le coffre, faisant tinter et tomber une agate ou deux sur le sable. « Ce trésor va me priver de ma liberté », pensa-t-il.
Et, comme d'autres pirates avant lui, le pirate décida de ne pas prendre le trésor, et de ne pas rentrer chez lui.
Chapitre 3
Lorsqu'il fut en mer, et bien loin de l'île, le pirate fut pris de remords. Qu'est-ce qui lui avait pris? Quelle chance y avait-il pour qu'une occasion pareille se représente? Ses ancêtres avaient fait parler les armes et couler le sang dans l'espoir de trouver un tel trésor, en vain. Ils avaient tous fini pauvres comme job, et pendus haut et court.
Et lui, il en trouvait un, mais il le laissait à la merci de la mer et des crabes? Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui?
Bon sang! pensa-t-il. Quel imbécile je fais ! Il faut que j'y retourne !
Retrouver l'île lui prit des jours et des jours. Il se trompait sans cesse de direction. Puis, il essuya des tempêtes.
Un jour enfin, la plage tant recherchée apparut devant la proue de son navire. Il était tellement impatient de retrouver son trésor, qu'il se jeta à l'eau et nagea jusqu'au rivage, sans attendre d'avoir pied.
De loin, il voyait le petit rectangle rouge du coffre se détacher sur la grande étendue blanche et cristalline du sable. Il lui tardait de prendre ces petites pierres étincelantes dans ses mains, et de se sentir comblé, un homme riche à nouveau.
Mais lorsqu'il arriva et se pencha sur le coffre, il vit que celui-ci était vide : quelqu'un d'autre avait dû passer par là.
Le pirate pleura amèrement de sa déconvenue.
Mais il en tira les leçons pour plus tard : la prochaine fois que je trouverai un trésor, se dit-il, je ne laisserai personne s'en approcher, et il sera à moi.
La liberté n'est un trésor que si elle est partagée, et le vrai trésor est d'avoir un port où accoster.
Et sur ce, un peu triste, le pirate repartit voguer sur les mers.
FIN
Ce conte est dédié à tous
les pirates de ce monde, en espérant qu'il vous fera réfléchir...
(Si tant est qu'un pirate réfléchit.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire