Il
nous est facile d’évoquer la croix:
Celle que nous rencontrons à la croisée des chemins qui, peut-être, ne nous dit
plus rien tellement nous avons pris l’habitude de la voir, celle qui pend au
mur de notre cuisine ou de notre chambre, celle en or ou en argent que nous
portons ou que je garde comme un objet de valeur.
Celle qui ne se matérialise pas et qui marque parfois douloureusement notre
existence quand elle s’appelle longue maladie, souffrance physique ou morale.
La
croix, celle que je regarde dans l’église
évoque surtout la première de toutes les croix
celle, Seigneur que tu as portée sur tes épaules,
celle où on t’a cloué,
celle où tu as prié le Père pour chacun de nous,
celle où tu as fini par mourir
te donnant sans limite pour tous et chacun
Ta croix, Seigneur, nous la vénérons.
C’est
par le bois de la croix que la joie est venue dans le monde.
Ta croix, Seigneur, nous la chantons.
Tu es devenu pour tous source de Salut et de vie.
Devant la croix, nous nous souvenons.
Tu es venu chez les hommes et les hommes ne t’ont pas reçu
Comme le Centurion romain, nous te reconnaissons pour le Fils de Dieu.
Ensemble,
nous te chantons :
« Victoire,
tu règneras, o croix, tu nous sauveras… »
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