lundi 19 octobre 2015

Hymne à la joie d’un être aimé de Dieu dans l’adversité


Malgré ma profonde peine,
Je surabonde de joie :
Si la vie me semble vaine,
Du moins, tu es près de moi.
Dieu d’amour, de pure flamme,
Tu as su embrasser mon cœur.
Tant de bienfaits en mon âme
Viennent calmer la douleur.


Merci de ces joies ardentes
Dont tu inondes mon cœur!
Tes grâces condescendantes
Intensifient ma ferveur.
Mes chants de reconnaissance
Montent vers toi, divin Sauveur.
Reçois, avec indulgence
L’humble hommage d’un pécheur.


De mes fautes pardonnées
Tu n’as plus le souvenir.
Prends soin de ma destinée,
Viens combler tous mes désirs.
Mon pauvre cœur vulnérable
Aspire au céleste séjour.
Ô bonheur inestimable,
Tu es avec moi, toujours.


Dans la sainte Eucharistie,
Je trouve le réconfort;
Le gage d’une autre vie,
La victoire sur la mort,
La foi, la persévérance
Sauront me guider jusqu’au port.
Ravive en moi l’espérance
D’un aussi glorieux sort.


Très pure Vierge Marie,
Mère de mon doux Sauveur,
Daigne encore, je t’en prie,
L’implorer en ma faveur.
Aux beaux jours de mon enfance,
Je me suis consacré à toi.
C’est en toute confiance
Que je me tourne vers toi.


Au jour de la délivrance,
Quand tu reviendras, Seigneur,
Précédé de tes phalanges,
Dans l’éclat de Ta splendeur :
Au milieu des chants de joie,
Accompagné de tes anges 
J’irai habiter chez Toi!

Gérard Papillon

(Ce texte a été composé pour être chanté sur l’air de l’hymne à  la joie de la Neuvième symphonie de Beethoven).


Revue Notre Dame Du Cap Octobre 2015

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